Observatoire national de l’environnement internet des professions libérales

Principe de base :

Internet est un outil comme un autre. Il est utilisé pour l’activité professionnelle.
Les recommandations proposées ici concernent donc l’activité professionnelle.

es spammeurs enjoints de payer

Première ordonnance suite à une requête en injonction de payer délivrée par le Tribunal de Commerce de Grenoble contre un spammeur en date du 4 juin 2003

Deuxième ordonnance suite à une requête en injonction de payer délivrée par le Tribunal de Commerce de Paris contre un spammeur en date du 27 octobre 2003

[ Lire aussi l’article du Journal du Net du 22 juillet 2003 ]

Sommaire

Qu’est-ce que le Spam ? Définition et état des lieux • Spammeurs et victimes du Spam • Les nuisances du Spam • Méthodes et outils de spammeurs • Comment mesurer l’ampleur du Spam ? • Quel est le rôle des fournisseurs d’accès Internet ? Les solutions techniques. Qu’est-ce qui distingue un Spam d’un e-mail normal ? • Outils de filtrage anti-spam. Les relais ouverts et la sécurisation des serveurs de messagerie. Solutions juridiques et comportementales. Réglementation et recours juridiques • Le rôle de la CNIL • Conseils comportementaux dans l’usage d’Internet et du mail • Mettre en place une stratégie global de lutte anti-spam • Perspectives. Le marketing direct à l’épreuve du Spam • Le Spam du futur et les parades ? Annexes. Code de bonne conduite anti-spam par profil de lecteur • Adresses utiles.

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100 conseils (et +) de prévention contre les spams (et les virus)

Qu’est-ce qu’un spam ? Comment reconnaitre un spam ? Proposer un conseil

Il est possible de contribuer au développement du guide en adressant de nouveaux conseils. Les contributions sont gratuites et anonymes. L’Observatoire API-PL se réserve le droit de la sélection.

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de leurs auteurs et des webmestres des sites respectifs. Les marques et les exemples cités le sont à titre d’information.

Bon sens
Paramétrages
Informations en ligne
Astuces
Tests
Recommandations
A ne pas faire

Dernière mise à jour : 25/07/02

 

 

1

Tous les utilisateurs de courriers électroniques ne sont pas des spammeurs : il faut rester serein mais vigilant, éviter la paranoïa et faire preuve de courtoisie.

2

Choisir des logiciels offrant les meilleures garanties de sécurité. Préferer les alternatives offertes par les logiciels libres.

Lire 1 Lire 2

3

Choisir des systèmes d’exploitation offrant les meilleures garanties de stabilité et de stabilité. Préférer les alternatives offertes par les systèmes d’exploitation libres.

Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des logiciels libres (AFUL).

Lire 1 Lire 2

4

Dans un site : ne pas mentionner en clair son adresse électronique. Les logiciels robots cherchent “mailto” et “@”. Par une phrase expliquer l’adresse. Exemple : “Adresse de courrier électronique : dupont (chez) fournisseurdacces.fr. Remplacer (chez) par “@” dans le logiciel de messagerie”.

5

Lors d’achats en ligne nécessitant la communication d’une adresse de courrier électronique, communiquer une adresse électronique provisoire et non pas celle permanente fournie par le fournisseur d’accès. Supprimer l’adresse provisoire après la transaction.

6

Ne pas communiquer l’adresse électronique fournie par le fournisseur d’accès. Choisir une adresse intermédiaire qui pourra être abandonnée en cas de spamming.

Exemple.

7

Relever régulièrement son courrier électronique. Plusieurs fois par semaine.

8

Dans un site : si l’adresse de courrier électronique doit être proposée au format html pour activer automatiquement le logiciel de messagerie, écrire une adresse erronée en précisant l’erreur pour correction. Exemple : dupont@MAILfournisseurdacces.fr (enlever “MAIL” avant de cliquer sur l’envoi du courrier électronique).

9

Désactiver “javascript” dans le paramétrage du logiciel de messagerie.

10

Désactiver “javascript” dans le paramétrage du logiciel de navigation. Attention : certains sites exigent “javascript” pour la consultation. Il convient donc d’estimer si le site vaut le risque…

11

Limiter sa libido : les virus et autres contagions s’attrapent souvent dans des conditions non protégées…

12

Dans son site : proposer de préférence un formulaire de courrier électronique plutôt qu’une adresse électronique.

Exemple des 2 possibilités.

13

Préférer consulter son courrier électronique dans un environnement webmail plutôt que dans un logiciel de messagerie.

14

N’ouvrir que les courriers électroniques identifiables par le nom de l’expéditeur déjà connu. Pourquoi ouvrir le courrier provenant de xr125qs415d@fournisseurdacces.fr ? L’adresse n’est-elle pas suspecte ?

15

Piéger son site avec un accord explicite pour une facturation si des spams sont reçus…

Voir l’exemple.
Ce piège ne fonctionne qu’avec les entreprises françaises.

Requête en injonction de payer et ordonnance datée du 4 juin 2003 délivrée par le Tribunal de Commerce de Grenoble.

Requête en injonction de payer et ordonnance datée du 27 octobre 2003 délivrée par le Tribunal de Commerce de Paris.

16

Ne jamais ouvrir de fichiers joints non attendus.

17

En cas d’expédition de fichiers joints par un correspondant connu, demander à ce que l’expéditeur précise dans le texte du courrier la nature du fichier.

18

Ne pas ouvrir les fichiers joints portant des suffixes à risque. “.exe” un “exécutable”, à proscrire absolument.

19

Préférer les fichiers joints “txt” à tout autre format de fichier texte. Ce format est plus sûr que les autres et il est lisible par tous les logiciels de traitement de texte.

20

Les filtres des logiciels de messagerie permettent de nombreuses sélections sur le nom de l’expéditeur, l’objet, la date, etc…

21

Demander au fournisseur d’accès d’exercer des filtres au niveau du serveur de messagerie et non pas au niveau du logiciel de messagerie.

22

Les filtres de messagerie des logiciels mettent à la corbeille les courriers triés. Ne pas ouvrir la corbeille et le courrier trié.

23

Pour l’expédition de texte, préférer effectuer un copié/collé dans le corps du courrier électronique plutôt que joindre un fichier.

24

Ne pas entrer dans les chaines des courriers électroniques du type “faites suivre à un ami”. Supprimer le courrier pour casser la chaine.

25

Préférer ne pas utiliser de répertoire de courrier électronique afin de protéger les relations. Les virus se propagent souvent par les répertoires.

26

Ne pas répondre aux courriers électroniques non-identifiés afin de ne pas valider son adresse.

27

Répondre aux courriers électroniques identifiés : tous les courriers ne sont pas des spams.

28

Eviter d’adresser des courriers électroniques avec des destinataires en copie afin de ne pas divulguer leurs adresses. Préferer les “copies cachées”.

28

Vérifier les destinataires en cas de réponse à un courrier électronique groupé. “Répondre à tous”… répond à tous. Tout le monde n’est pas forcément concerné par la réponse.

29

Ne pas hésiter de porter plainte auprès de son fournisseur d’accès.

Chercher dans le site l’adresse généralement présentée sous la forme “abuse@…..”

30

Ne pas hésiter de porter plainte auprès du fournisseur d’accès du spammeur.

Chercher dans le site l’adresse généralement présentée sous la forme “abuse@…..”

31

Ne pas hésiter de porter plainte auprès de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication si l’objet du courrier électronique, sa forme ou son contenu est suceptible d’intéresser les autorités. La justice ne peut intervenir en amont (prévention) et en aval (enquête) que si elle est informée.

32

Ne pas hésiter de porter plainte auprès des syndicats de vente par correspondance si le spammeur est adhérent. Vérifier auprès de la Fédération des entreprises de vente à distance et du Syndicat nationale de la communication directe.

33

Ne pas connecter tous les ordinateurs à l’internet afin de protéger les autres du risque de transmission de virus.

34

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

35

Ne pas hésiter de communiquer les adresses des spammeurs aux sites spécialisés afin de les inclure dans des “listes noires“.

36

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

Dossier “spam“.

37

La loi et le courrier électronique.

Consulter l’Observatoire API-PL et la Commission Formation.

Contribution de Me Murielle Cahen, présidente de la Commission.

38

Ne pas relier l’ordinateur connecté à l’internet aux autres ordinateurs.

39

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

Fiche pratique “Se prémunir contre les méls abusifs“.

40

Effectuer des sauvegardes régulières des données (fichiers) et des courriers électroniques sur cd-rom.

41

Vérifier que les fichiers ne sont pas vérolés avant d’effectuer des sauvegardes : les virus seraient aussi sauvegardés.

42

Utiliser des solutions anti-virus par des prestataires en ligne.

43

N’utiliser les logiciels anti-virus que si les mises à jour sont effectuées régulièrement. Un ancien anti-virus est inutile.

44

Investir dans un second ordinateur copie conforme est un moindre coût par rapport au temps perdu pour la reconstitution de tous les fichiers perdus en cas de virus. Penser à le mettre à jour aussi souvent que possible (synchronisation).

45

Aucune mention citée en pied des courriers électroniques (disclaimer) ne dégage la responsabilité de l’expéditeur.

Lire.

46

Lors de consultation de sites, vérifier les cases éventuelles à cocher ou décocher pour ne pas recevoir de courriers électroniques.

47

Avant d’expédier un courrier électronique, vérifier l’adresse du destinataire. Un courrier postal adressé au “10” ne parviendra pas au “50”. Un courrier électronique adressé à “dupon” ne parviendra pas à “dupont”. Un courrier électronique adressé à “dupont@fournisseurdacces.fr” ne parviendra pas à “dupont@fournisseurdacces.com”.

48

Qu’est-ce que le spam ?

49

Préferer consulter son courrier électronique par des services “webmail” proposés par des sociétés spécialisées dans la sécurité.

50

Surfer loin des requins : ne pas entrer dans les eaux troubles du hasard et du jeu.

51

Se protéger des logiciels espions.

52

Se protéger des cookies : les refuser.

Certains sites ne seront plus accessibles…

53

Retirer régulièrement les cookies.

Il sera nécessaire d’entrer régulièrement ses codes d’intentification auprès de certains sites.

54

Fiche pratique “Les commerçants ont-ils le droit de m’envoyer des messages publicitaires par courrier électronique que je n’ai pas sollicités ?” : Point sur l’état du droit .

55

S’informer régulièrement sur l’éthique des sociétés de vente en ligne.

Exemple de code de déontologie de l’e-mailing.

56

S’informer régulièrement sur la déontologie professionnelle. Tous les Ordres professionnels n’autorisent pas le même usage du courrier électronique.

Voir l’annuaire de recherche des professions libérales.

57

Utiliser des logiciels de firewall pour une protection de base de l’ordinateur connecté.

58

Ne pas faire suivre les courriers électroniques suspects ou amusants.

59

Consulter les sites de canulars : fausses informations diffusées dans les sites et dans les courriers électroniques.

60

Un ordinateur peut être consacré à la messagerie électronique, comme un téléphone-fax aux télécopies. Il est ainsi protégé des virus diffusés sur les sites.

61

Paramétrage du logiciel de messagerie : choisir format texte plutôt qu’html.

62

Abonnement aux listes de diffusion et autres webzines : préférer le format texte plutôt que le format html.

63

Tester la sécurité du courrier électronique.

64

Tester la sécurité et la confidentialité de l’ordinateur connecté.

1 2

65

Tester le logiciel de navigation.

66

Chercher toutes les informations sur les sites, les spammers et vos traces sur internet !

67

Favoriser l’usage de la signature électronique : confiance et reconnaissance mutuelle entre les correspondants.

68

Usage professionnel ou personnel ? Les adresses et les courriers électroniques personnels doivent être bannis de l’ordinateur professionnel. Paramétrer le logiciel de messagerie en conséquence.

69

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

70

Les mentions obligatoires sur les sites : notice légale.

Fiche pratique “Créer un site web“.

71

Surfer anonymement.

72

Paramétrer les logiciels de messagerie : grâce aux filtres, refuser les courriers électroniques provenant d’adresses à risque. La presse et les expériences citent notamment Hotmail, Yahoo et d’autres comme adresses les plus courantes des spammeurs.

73

Un courrier électronique n’est pas une lettre. Ce n’est pas non plus un “SMS”. Il faut choisir un style adapté. La lecture du courrier permettra de le classer rapidement : intéressant ou non, commercial ou non.

74

Exemples de canulars (hoaxes).

75

Vrais et faux virus : de nombreux courriers électroniques annoncent des virus. Ne pas en tenir compte. Ne pas effectuer les manipulations proposées.

76

La plupart des professions réglementées obligent la protection des données des clients : ne prendre aucun risque.

77

Limiter sa curiosité : ne pas lancer des fichiers “.exe”, aller sur des sites n’apportant aucune information professionnelle, s’abonner à des listes de diffusion sur simple impulsion…

78

Favoriser l’usage des extranet professionnels.

79

Eviter les sites qui imposent soit un logiciel soit un plug-in. Un bon site doit fonctionner dans tous les environnements.

80

Savoir bien utiliser le courrier électronique.

81

Rechercher le webmestre d’un site domiciliant l’adresse d’un spammeur grâce à whois. Trouver son adresse de courrier électronique, voire son adresse postale et son numéro de téléphone.

82

Ne pas agresser par courrier ou harceler le webmestre.

83

Ne pas agresser par courrier ou harceler le spammeur mais démontrer qu’il a commis une erreur.

84

Rechercher l’hébergeur d’un site domiciliant l’adresse d’un spammeur grâce à whois. Trouver son adresse de courrier électronique, voire son adresse postale et son numéro de téléphone.

85

Vérifier la politique anti-spamming de l’hébergeur du spammeur soit en posant la question par courrier électronique soit en consultant la rubrique “infos légales”.

86

Vérifier la politique anti-spamming de son fournisseur d’accès en l’interrogeant par courrier électronique ou en consultant le contrat d’abonnement. Exiger une réponse précise.

87

Demander à son fournisseur d’accès de filtrer les spams et les virus transmis par courrier électronique au niveau du serveur de messagerie. Exiger une réponse précise.

88

Si le spam présente un numéro d’appel vert : téléphoner… la communication est gratuite pour se plaindre – ça peut soulager – mais cela fait perdre du temps.

L’exemple montre également l’incompétence de la société : le mail reçu le 2 juillet 2002 est daté du 1/01/70.

89

Ne pas spammer le spammeur.

90

Trouver des logiciels pour spammer.

91

Eviter les sites exigeant de compléter des formulaires avant de consulter le contenu…

92

… ou alors communiquer des informations erronées.

93

Préferer les sites connus recommandés par les annuaires professionnels et les associations (ordres, chambres, syndicats…).

94

Préférer les sites présentant toutes les informations obligatoires et au minimum une adresse de courrier électronique. Favoriser ceux présentant une adresse postale (mais pas pas une boîte postale…) et un numéro de téléphone (mais pas de numéros payants…).

95

Ne pas intervenir dans les groupes de discussion (newsgroups) génériques.

96

Préférer les groupes de discussion privés disposant d’un modérateur.

97

Ne communiquer aucune information personnelle dans les groupes de discussion.

98

En cas de signature automatique du courrier électronique portant des informations précises (fonction, société, adresse, téléphone, etc), vérifier le destinataire : il n’est peut être pas nécessaire d’alimenter sa base de données.

99

Ne pas participer aux concours en ligne.

100

Ne pas accepter de communiquer son adresse de courrier électronique comme mot de passe pour un transfert de fichier (ftp). Vérifier le paramétrage par défaut du logiciel.

101

Crypter son adresse de courrier électronique.

102

Adresser des courriers électroniques anonymes.

1 2

103

Ne pas acheter de produits ou services vantés par les spams.

104

Paramétrer le filtre de courrier : jeter les courriers vides.

105

Paraméter le filtre de courrier : jeter les courriers sans expéditeur.

106

Paramétrer le filtre de courrier : refuser les courriers qui ne mentionnent pas votre adresse.

107

Consulter les listes noires épinglant les spammeurs.

108

Ne pas perdre de temps dans les sites incompréhensibles ou techniquement incompatibles avec son logiciel ou son ordinateur.

109

Ne pas perdre de temps avec les courriers incompréhensibles : langues étrangères, erreurs de programmation (format html ou autre), fond coloré ou image rendant la lecture inconfortable. Une idée claire s’exprime clairement.

110

Traduire automatiquement son courrier électronique dans une langue étrangère.

111

Consulter les sites fédérateurs contre les spams.

112

Ne pas refuser systématiquement les courriers inattendus et passant les filtres recommandés : un premier courrier d’un client ou d’un fournisseur n’est jamais attendu avant qu’il ne soit identifié comme tel.

113

Insérer dans son site des centaines de fausses adresses de courriers électroniques, voire celles des spammeurs.

114

Piéger son site contre les robots.

115

Comment réagir à un spam ?

116

Quand le spam fait rire

117

Porter plainte auprès de Spamcop ou de Network abuse clearinghouse.

118

Décrypter les messages d’erreur reçu en retour de l’expédition d’un mail.

119

Paramètrer le logiciel de messagerie pour obtenir des accusés de réception : l’adresse du véritable destinataire apparait parfois.

120

Identifier un spam : souvent un courrier électronique au ton amical et personnel d’un inconnu.

Exemple

121

Identifier un spam : souvent un courrier électronique en anglais.

Exemple

122

Identifier un spam : souvent un courrier électronique adressé à plusieurs destinataires en copie.

123

Identifier un spam : souvent un courrier électronique proposant de se connecter sur un site.

124

Identifier un spam : souvent un courrier électronique précisant dans les premières lignes qu’il ne s’agit pas d’un spam…

Exemple.

125

S’inscrire dans la liste e-robinson.

126

Comprendre l’opt in et l’opt out.

127

Connaître l’avis de la Commission Nationale Informatique et Libertés.

128

Ne pas cliquer sur les bannières publicitaires des sites : la survoler avec la souris. Il est parfois possible de lire l’adresse du site : la recopier et aller directement sur le site. Cela évite d’être pisté. Un clic communique des informations… dont parfois l’adresse électronique.

129

N’ouvrir que les courriers électroniques identifiables par le sujet/objet réellement intéressant avec l’activité. Pourquoi ouvrir le courrier proposant en anglais de devenir millionnaire ?

130

Penser à utiliser des smileys 🙂

1 2

131

Lors de la saisie de l’adresse de courrier électronique dans un site (par exemple pour l’abonnement à une liste de diffusion), vérifier l’adresse afin de ne pas abonner quelqu’un d’autre…

132

Cacher un message dans un spam…

133

Dossier e-mail marketing.

134

Penser à corriger les adresses de reroutage des courriers. S’il s’agit d’une adresse provisoire abandonnée, l’erreur provoquée est sans importance. Par contre, s’il s’agit d’une adresse communiquée à des correspondants habituels, les erreurs en retour provoquent des courriers inutiles.

135

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

Dossier “spam“.

136

L’explosion du spam met en péril l’e-mail marketing.

137

E-mails envahisseurs : comment lutter ?

138

La CNIL a annoncé une action d’envergure concernant la pratique du spamming.
Une boîte aux lettres électronique spam@cnil.fr est ouverte. Lespersonnes sont invitées à transférer vers cette “boîte à spam” les mails non sollicités qu’elles reçoivent. Ainsi, la CNIL pourra-t-elle mesurer le phénomène du spamming en France et identifier les émetteurs de tels messages.

 

 

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Rapport 2002

Introduction

Ce Rapport est avant tout pragmatique, à l’image des professionnels libéraux et des personnalités qualifiées rencontrées lors du deuxième tour de France organisé par l’Observatoire API-PL du 28 mars au 6 mai 2002.

Cette initiative a été placée sous le Haut patronage de Monsieur le Président de la République, parrainée pour la seconde fois par le président de l’Association des Régions de France et désormais par le Premier ministre, le Ministre délégué à l’Industrie, aux PME, au Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation.

Merci à ceux qui ont contribué directement ou indirectement, selon leur disponibilité et leur intérêt, à cette initiative.

Il ne s’agit pas de communiquer ici un message institutionnel de tel Ordre ou telle Association mais bien la réalité du terrain.

Depuis sa création, en 1999, l’Observatoire a multiplié les rencontres régionales avec les professionnels pour connaître la situation réelle, au-délà des communications des associations et des entreprises.

Ce Rapport a donc été sous-titré “Idées reçues et données” afin que sa lecture soit aussi dynamique que possible. Il pourra être développé : l’Observatoire confirme ainsi sa compétence et sa méthode de travail.

Il s’agit bien de favoriser la connaissance d’une communauté professionnelle pour que les relations se développent avec les entreprises et les administrations.


Tous les éléments (technologiques, réglementaires et humains) permettant aux professionnels libéraux d’utiliser internet et de développer leurs services existent et sont accessibles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas réunis.

La situation décevante s’explique par le manque de communication et de connaissance des véritables besoins des usagers : les professionnels du terrain et leurs clients. Il est également reproché les ambitions des associations professionnelles et des entreprises souhaitant être prédominantes dans ce marché de prescripteurs.

Les professionnels libéraux n’utilisent pas encore internet comme ils le devraient, comme ils le souhaiteraient.

Vingt recommandations ont pu être mises en évidence : autant de suggestions pour répondre aux attentes, besoins et expériences évoqués.


Toulouse, Paris, Poitiers, Octobre 2002.

Thierry BOUCHARD,
Président

Dr Philippe CHARTIER,
Vice-président à l’action solidaire

Me Lionel REVELLO,
Vice-président à l’action européenne

Me Jean-Paul RAVALEC,
Secrétaire général

Recommandations

Internet est désormais indissociable de l’activité économique, quelle que soit la taille et l’activité de l’entreprise. De nouveaux métiers apparaissent, de nouveaux risques, de nouvelles méthodes. Il est nécessaire d’accorder un cadre sûr pour que les professionnels et leurs clients – que ce soit des particuliers, des entreprises ou des administrations – leur maintiennent leur confiance dans leur rôle de conseil.

 

1 Il est recommandé d’intégrer la considération d’internet dès la première rédaction du code déontologique des nouvelles professions et d’inciter les professions non-réglementées à se doter d’une charte.
2 Il est recommandé de détecter les professionnels qui n’ont jamais travaillé sans internet pour qu’ils témoignent de leurs méthodes sans préjugés et filtres des anciens codes déontologiques.
3 Il est recommandé d’associer les nouveaux métiers et les entrepreneurs libéraux aux formations des Ecoles professionnelles et “de l’internet” afin qu’ils apportent des expériences concrètes.
4 Il est recommandé de reconnaître l’utilisation d’internet par un professionnel libéral comme une compétence au même titre qu’une spécialité de son activité.
5 Il est recommandé de repenser la formation à l’internet en l’associant aux stages professionnels obligatoires, afin d’augmenter les apports réciproques de compétences des plus jeunes et des plus anciens.
6 Il est recommandé de rendre la formation à l’internet obligatoire en en confiant la gestion à des organismes indépendants des priorités de financement des associations.
7 Il est recommandé de chercher des alternatives au financement du matériel informatique tenant compte des obligations déontologiques et des performances techniques nécessaires à l’exercice de la profession.
8 Il est recommandé de contribuer au financement de l’investissement en particulier pour les investissements obligatoires et/ou certifiant la sécurité et la déontologie.
9 Il est recommandé d’associer les professionnels libéraux à la lutte contre la cybercriminalité, en particulier grâce à leur rôle de prescripteur dans le milieu économique et à cause de la nature confidentielle des données dont ils sont les gardiens.
10 Il est recommandé de fédérer les grandes actions sécurité et en particulier les actions de l’Etat en associant les acteurs de l’internet au Conseil de la sécurité intérieure.
11 Il est recommandé d’assurer la compatibilité technique des solutions d’authentification et de certification en la confiant à une autorité de tutelle indépendante des entreprises et des associations.
12 Il est recommandé de rendre obligatoire une assurance pour les prestataires et développeurs informatiques sur le modèle de l’assurance professionnelle des professions libérales.
13 Il est recommandé d’établir un label pour les actions commerciales par courrier électronique afin de lutter contre les courriers promotionnels non-désirés (“spams”) et de responsabiliser les intermédiaires.
14 Il est recommandé d’utiliser des logiciels libres et du domaine public et de ne pas obliger à l’utilisation de logiciels commerciaux lors de mise à disposition de fichiers sur internet.
15 Il est recommandé d’intégrer les professions libérales aux enquêtes statistiques afin de mieux les connaître.
16 Il est recommandé de considérer les professionnels libéraux comme de véritables chefs d’entreprise, des entrepreneurs libéraux et de faciliter leur accès aux mêmes aides que les entreprises traditionnelles.
17 Il est recommandé d’associer les professions libérales à l’esprit de création d’entreprises. Les professionnels du chiffre et du droit sont largement impliqués dans l’accompagnement des créateurs et peuvent contribuer à leur motivation et simplifier leurs démarches par des prestations en ligne.
18 Il est recommandé de développer une formation au marketing libéral qui tiendrait compte des contraintes déontologiques.
19 Il est recommandé de valoriser les expériences des professionnels libéraux dans le cadre des réflexions concernant le travail à domicile et le télétravail.
20 Il est recommandé d’associer largement les professionnels libéraux aux travaux de préparation du Sommet mondial pour la Société de l’information, en réponse au souhait de l’Organisation des Nations Unies d’ouvrir les contributions au secteur privé et à la société civile.
Organisation des Idées reçues et données :
Le constat : internet n’est pas une priorité

Internet au point mort : quelques freins communs

Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprise

L’organisation et les méthodes de travail doivent évoluer

Les relations extérieures des professions libérales : regrets

Communiquer avec internet : possible sous conditions

Se former et s’ouvrir aux enjeux de l’internet

La sécurité : une crainte fondée et entretenue

L’incitation par l’exemple

Cahier de doléances : attentes et besoins de la base

Le constat : internet n’est pas une priorité.

– Les professionnels libéraux sont avant tout des praticiens.
Ils exercent un métier et toute activité annexe sera effectuée au détriment de celui-ci.

– Les entrepreneurs libéraux exercent des professions réglementées ou non-réglementées.
La problématique de l’utilisation de l’internet sera donc différente, la principale différence étant l’autorisation à effectuer de la publicité et du démarchage commerciale.

– Les professionnels libéraux sont individualistes voire parfois égo-centriques.
Ce sont tous des cas particuliers sensibles à l’âge, à la formation, à la situation géographique, aux collaborateurs, à la clientèle… autant de points de différenciation et de divergence entre eux.

– Les professionnels libéraux sont contre ce qui est imposé.
Que ce soit des règles ou des lois, des équipements ou des logiciels, des confrères ou des prestataires, ils manifestent la plus grande réserve si ce n’est une contestation de principe.

– Les structures intermédiaires n’ont qu’un rôle d’information et ne sont pas coercitives.
Les professionnels libéraux sont très/trop sollicités par les associations et n’ont pas une bonne compréhension de leurs actions parfois concurrentes si ce n’est contradictoires.

– Toutes les professions libérales n’ont pas le même type de clientèle : particuliers, entreprises, administrations, collectivités locales et autres professions libérales.
Les professionnels libéraux – qu’il convient donc de nommer des “entrepreneurs libéraux” – sont donc mal connus de leurs partenaires et souvent des administrations. Tous ne sont pas organisés en associations ordinales et ne sont pas pris en compte dans les sondages et autres enquêtes statistiques.

– Les professionnels libéraux pourraient être des médiateurs en complexité, selon l’expression utilisée par M. Jean-Pierre RAFFARIN lors du colloque de l’Observatoire API-PL en 2000.
Ils sont en effet intermédiaires et prescripteurs et touchent l’ensemble de l’activité économique des entreprises et des particuliers.

– La plupart des professionnels libéraux regrette le manque d’intérêt de leurs associations professionnelles et de la prise en compte de leurs réels besoins et attentes.
Ce regret est motivé par un manque de communication précise, simple et réciproque.

– Les professionnels libéraux les plus jeunes regrettent que leurs confrères ayant les activités les plus importantes et des engagements associatifs soient “vieillissants” (selon le terme généralement utilisé) et ne se sentent pas concernés par l’internet.
Les présidents nationaux, régionaux et départementaux des associations professionnelles sont en effet des personnalités reconnues mais parfois déconnectées de l’actualité du terrain.

– Les codes et chartes déontologiques inadaptés dans leur écriture d’origine sont toujours trop formels pour suivre l’évolution rapide des techniques et des besoins exprimés par la clientèle.
Les professionnels libéraux sont parfois limités dans leurs actions de simple réponse aux questions de leurs clients concernant leur profession en général ou d’un dossier en particulier.

– Il existe un subtil distinguo entre la publicité, la promotion et la “nécessaire information du public”.
Selon l’originalité et la capacité inventive du professionnel libéral, la limite de communication sera interprétée et détournée.

– Internet n’est pas de l’informatique.
Il y a une confusion à corriger : internet est souvent rejeté parce que lié à la mauvaise et ancienne image de l’ordinateur (coût, panne, difficulté à utiliser les logiciels…). Les nouveaux matériels, logiciels et services doivent corriger cette confusion.

– Internet n’est qu’un outil.
Certes sans comparaison, fabuleux, exceptionnel… mais ce n’est qu’un outil au même titre que fût le telex et le télécopieur. Il s’agit donc d’un moyen et non d’une fin.

– Internet permet de faire connaître la profession.
La facilité de communication de l’internet permet la recherche et la diffusion d’information et le contact facilité, bases de la curiosité. Les professions libérales sont généralement mal connues dans leur fonctionnement et leurs métiers. Les clients posent des questions et les professionnels libéraux, à titre individuel, souhaitent apporter des réponses.

– Certains professionnels libéraux s’en remettent à leur ordre et à la déontologie, d’autres interprètent les textes.
SEO est source de conflit car certains confrères utilisent ce vecteur de communication pour du démarchage illicite de (leur) clientèle.

– Les volontés individuelles sont souvent bridées par les structures.
Non seulement les règles déontologiques mais également les priorités ou centres d’intérêt des responsables des structures vont à l’encontre des bonnes volontés et des énergies.

– Certains professionnels libéraux regrettent que la promotion de leur profession soit parfois l’apanage exclusif de l’ordre.
Ils ne peuvent ainsi répondre directement aux questions de leurs clients ou alors en se mettant en situation conflictuelle avec l’ordre.

– Certaines associations professionnelles regrettent que de nombreux professionnels libéraux n’ont pas intégré cette culture de l’internet.

Il faut aujourd’hui les convaincre et les former. Le choix des méthodes est important car il ne s’agit pas d’imposer ni de former à l’informatique. Ce qui est pourtant généralement l’erreur commise.

– Les professionnels libéraux en charge des technologies de l’information dans les structures départementales et régionales éprouvent souvent un sentiment d’échec.
Les objectifs et les moyens ne correspondent en effet pas à la mission confiée.

– De nombreux professionnels libéraux ne connaissent pas leurs droits et devoirs déontologiques.
Par manque de curiosité, d’intérêt ou par facilité, ils exercent leur métier par routine. De très nombreux professionnels rencontrés ignorent les travaux de leurs ordres concernant internet et l’évolution conséquente de leurs textes déontologiques.

– Un texte réglementaire n’a un intérêt que s’il présente également des sanctions.
Les codes et chartes déontologiques listent les recommandations et les interdictions sans présenter de conséquences en cas de non-respect. Les professionnels les plus respectueux regrettent donc que leurs confrères les moins respectueux ne connaissent pas les sanctions encourues et ne soient pas sanctionnés d’une manière préalablement connue.

– Les relations de confiance et de conseil des professionnels libéraux sont basées sur l’intuitu personae.
Le contact humain demeure à la base des métiers et une priorité de toutes les professions. Internet ne peut se substituer à cette relation mais peut suppléer à l’incapacité de multiplier les rencontres lorsque la confiance est accordée.

– Les professionnels libéraux sont des consommateurs avertis.
Ils sont à la fois “chefs d’entreprise” et “particuliers”, consommateurs à titre personnel ou pour leurs clients. Les arguments légaux et commerciaux les incitant à utiliser internet ne prennent pas toujours en compte leur situation socio-professionnelle originale.

– Les professionnels libéraux exercent des métiers de conseil et sont donc ouverts aux conseils.
Dans la mesure où ceux-ci n’entrent pas en contradiction avec leurs convictions. Les conseils doivent être présentés avec diplomatie car ceux venant de leurs pairs sont parfois malvenus/mal perçus et ceux venant de non-professionnels sont parfois rejetés car exprimés par des personnes soupçonnées de ne pas connaître la profession.

– Les professionnels libéraux recherchent des alternatives et tendent à faire des choix éclairés.
La décision finale doit leur appartenir et correspondre à leur “intime conviction”.

– Le travail de sensibilisation à l’internet est long et délicat car il s’ancre sur l’évolution des mentalités des collaborateurs, des clients et des autres professions.
Il est nécessaire d’avoir une approche par enjeux économiques concurrentiels. Certaines professions sont protégées pour l’exercice économique de leur activité et ne sont pas confrontées aux lois de la concurrence. L’arrivée de l’internet correspond alors au changement de génération.

– Certains professionnels libéraux n’ont jamais travaillé sans internet.
Les plus jeunes diplômés sont naturellement plus ouverts et présentent des opportunités en terme d’innovation et de réflexion. Encore faut-il qu’ils aient été sensibilisés à l’internet au cours de leur formation professionnelle et qu’ils n’entrent pas en conflit direct avec leurs confrères installés.

Internet au point mort : quelques freins communs.


– Les freins sont d’ordre culturel.
Il ne s’agit ni d’une limite déontologique (les codes évoluent), ni d’une contrainte financière (les coûts tendent à diminuer), mais bien d’une volonté : la routine de certains professionnels libéraux et de leurs collaborateurs qui n’ont pas toujours l’occasion de se remettre en question ou d’être confrontés à la concurrence locale, nationale et internationale.

– Les sites connus par certains professionnels sont des contre-exemples les décourageant.
La profusion des sites ainsi que la quasi-inutilité des sites passifs (sans mise à jour régulière) nuisent à la visibilité de la bonne information pouvant démontrer l’intérêt de la rechercher et de la diffuser.

– Les professionnels libéraux expriment leur crainte d’être submergés par le flot d’informations parasites.
Il s’agit en fait de la crainte des “spams”, de la tentation de s’abonner à des publications en ligne, à la profusion des sites. Toutes ces informations, justes ou erronées, prennent du temps pour leur interprétation.

– Les clients des professionnels libéraux ne sont pas tous équipés.
Il est en effet nécessaire de démontrer l’intérêt économique pour le professionnel libéral qui est intéressé par le développement de son chiffre d’affaires. Ses clients doivent donc être aussi équipés et utiliser réellement internet ainsi que dans leurs relations avec eux.

– De nombreux professionnels libéraux prétextent un manque de temps et non pas un manque de connaissance pour justifier leur désintérêt de l’internet.
Fausse pudeur ou réel dilemne de l’entrepreneur libéral et individuel, il est clair que le professionnel manque de temps pour parfaire ses connaissances.

– L’ordinateur est souvent l’outil de la secrétaire.
Les professionnels libéraux ne pratiquent donc pas directement et personnellement l’internet : ils ne sont donc pas en prise directe avec sa réalité et son intérêt.

– Les professionnels libéraux ne sont ni des informaticiens ni des techniciens.
Ils n’ont pas toujours confiance dans les prestataires et les offres commerciales car ils redoutent d’être abusés par manque de connaissance. Ils sont en effet classés dans la catégorie socio-professionnelle la plus sollicitée par des offres publicitaires plus ou moins adaptées à leurs besoins si ce n’est à leur capacité financière d’investissement.

– Les professionnels libéraux connaissent la notion et le prix du conseil.
C’est la base de leur métier. Ils sont donc sensibles à l’argumentation mais craignent d’être abusés.

– Les professionnels libéraux sont capables d’accorder leur confiance.
Les fournisseurs doivent alors exercer en plein leur rôle de conseil et d’expert dans leurs domaines et non pas être uniquement des vendeurs.

– Les professionnels libéraux recherchent des alternatives et rejettent les situations de monopole.
Ils apprécient la nécessaire concurrence des prestataires et notamment des fournisseurs d’accès à l’internet. Néanmoins, dans la pratique, leurs critiques et leurs griefs ne sont pas suivis d’effet et eux-mêmes ne mettent pas en application la logique qu’ils tendent à démontrer lors des réunions publiques ou privées.

– Les professionnels libéraux regrettent le temps à consacrer à la mise en place de l’internet.
Que ce soit pour eux-mêmes ou pour leur personnel, ils doivent gérer le temps de la formation, de l’utilisation, de la correction des erreurs et des pannes, et parfois de la mauvaise volonté.

– Certains professionnels libéraux s’épuisent face à l’inertie de leur association ou de leurs confrères.
Plus rapides ou plus ouverts, par curiosité ou nécessité, ils utilisent plus volontiers internet et sont confrontés à la “paresse” (le mot revient régulièrement) de leurs interlocuteurs.

– Certains professionnels libéraux sont confrontés à la notion de compétence territoriale.
Ils ne sont donc pas en situation concurrentielle mais monopolistique et estiment qu’ils sont incontournables. Ils ne sont donc pas ouverts aux enjeux de l’internet en terme d’image et de service à la clientèle.

 

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Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprise.


– Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprises, des entrepreneurs libéraux et ont également pour objectif de rentabiliser leurs activités.
Internet doit y contribuer. Pour gagner de l’argent, il est nécessaire d’exercer plus (plus de nouvelles prestations avec d’anciens clients, gain de nouveaux clients) ou de dépenser moins (économie, partage et optimisation des frais).

– Les professionnels libéraux s’interrogent sur la capacité/volonté de leurs clients à payer des services nouveaux à valeur ajoutée justifiée par l’utilisation de l’internet.
Internet est associé à l’idée de la gratuité. Le professionnel doit réellement faire la démonstration de l’intérêt afin de justifier une prestation payante qui, souvent, serait gratuite sans internet.

– Les clients sont prêts à payer de nouveaux services sous conditions.
Internet n’est qu’un outil qui doit faciliter la relation entre le professionnel et son client : l’intérêt est donc réciproque car il permet aux deux de réduire des coûts.

– Les professionnels libéraux distinguent les prestations en fonction du type de clientèle : réguliers ou occasionnels, particuliers, entreprises ou administrations.
La nature de la relation et le service pouvant être apporté par internet sont dont différents. Certaines professions autorisent ainsi l’utilisation de l’internet pour des clients réguliers. De même, les prestations en ligne demandées par certains clients se limitent au simple transfert de documents.

– Rares sont les professionnels libéraux qui constatent une modification de leur chiffre d’affaires.
Internet apporte une notoriété ou une visibilité et est un outil pour rechercher des informations.

– Pour de nombreux professionnels libéraux, internet n’est qu’un miroir aux alouettes.
Internet n’est qu’un moyen et non pas une fin sauf pour des activités très précises pouvant être assimilées à des centres de profit, sans pour autant assurer tous les revenus d’une activité traditionnelle.

– L’utilisation de l’internet n’a pas d’incidence clientèle si ce n’est certains clients sensibles à la possibilité de l’utiliser.
Les professionnels libéraux peuvent alors transformer cet intérêt en fidélisant la clientèle et en lui proposant de nouveaux services. L’incidence sera donc progressive mais n’est généralement pas constaté dans des délais brefs.

 

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