Document de travail

SSEMBLEE NATIONALE – SALLE COLBERT – VENDREDI 4 AVRIL 2003 – 9 H 00 – 12 H 00

– Pré-inscription obligatoire en adressant un courrier électronique à : apipl@apipl.org –

En présence notamment de :

  • Mme la Sénatrice TY Borasi, présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’information et des medias au Sénat du Cambdoge
  • M. Calin-Andrei ZAMFIRESCU, président de l’Association du Barreau roumain, président de l’Association roumaine des Professions libérales

ACCUEIL
M. Jacques GODFRAIN, Ancien ministre de la Coopération et de la Francophonie, député, secrétaire de la Commission des Affaires étrangères.

PRESIDENT OBSERVATOIRE
M. Thierry BOUCHARD

PERSONNALITE DE LA FRANCOPHONIE
M. Roger DEHAYBE, Administrateur général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, représentant M. Abdou DIOUF, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie

PRESIDENT COMMISSION FRANCOPHONIE
M. Thierry BOUCHARD pour la présentation de l’action de l’Observatoire dans le cadre de la journée internationale de la francophonie : 20 mars 2003.

REPRESENTANT DES PROFESSIONS DE LA SANTE
Dr Philippe CHARTIER, vice-président de l’Observatoire API-PL

EXEMPLE FRANCOPHONE
M. Stefan DARMONI, lauréat des électrophées, CHU Rouen, pour le portail francophone de la santé

REPRESENTANT DES PROFESSIONS DU DROIT
Bâtonnier Gérard SABATER, délégué général Ediavocat, président de la Commission Ethique de l’Observatoire API-PL

REPRESENTANT DES PROFESSIONS DU CHIFFRE
M. Claude CAZES, ancien président de l’Ordre des experts-comptables

REPRESENTANT DES PROFESSIONS “TECHNIQUES”
M. François BODIN, Géomètres sans frontières

CONCLUSION
M. l’Ambassadeur Michel PEISSIK, représentant la France au Sommet mondial pour la Société de l’Information,
et représentant M. Pierre-André WILTZER, ministre délégué à la coopération et à la francophonie

CONCLUSION
Me Lionel REVELLO, avocat, Vice-président à l’action européenne de l’Observatoire API-PL

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Contribution d’un professionnel

INTELLIGENCE KNOWLEDGE MANAGEMENT

De toute évidence, les professions libérales vont devenir des utilisateurs privilégiés des technologies collaboratives et intelligentes, et des acteurs majeurs de cet univers de valorisation croisée des réseaux, des savoirs, et des compétences.

Nous n’en sommes qu’aux prémisses d’un usage valorisé des technologies de l’information, qui vont profondément modifier la nature du travail et de l’échange, dans une économie traitant de plus en plus des ressources immatérielles. La création de valeur économique, la qualité des prestations, la cohérence globale et la personnalisation des réponses aux attentes des clients, reposent sur les facteurs clés suivants :

  • Le traitement, la structuration, et la contextualisation des informations, afin de les transformer en connaissances pertinentes et actives
  • L’actualisation et le partage de ces connaissances entre professionnels, s’associant au travers de réseaux virtuels, véritables communautés d’intérêt et de pratiques
  • La mise à disposition pratique et souple des connaissances mutualisées pour traiter les demandes et attentes des clients
  • Elles proposent justement des savoirs et de compétences spécialisés de haut niveau. L’appropriation d’un fonctionnement en réseaux virtuels visant à créer de la valeur va croître très rapidement.

Il est opportun de participer à l’initiative de conception et de développement de coopérations et communautés communiquant en réseau professionnel collaboratif et avec son public, en soutenant le choix des outils et des méthodes, la constitution de contenus à forte valeur ajoutée, et une veille des domaines concernés. Les approches du Knowledge Management sont aujourd’hui à la portée d’entreprises qui n’ont rien à voir avec le gigantisme des grands groupes, mais présentent au contraire des atouts uniques, que les réseaux amplifient.

Il s’agit donc d’aider les professionnels à accroître leur compétitivité par

  • les “effets de réseau” : accroissement de la valeur de chaque maillon par élargissement du champ d’action, renforcement de la capacité de négociation (achats groupés par exemple), poussée de l’innovation, puissance d’une grande organisation et souplesse de
  • les vertus du virtuel en termes d’espace et de temps (économies importantes, disponibilité induite par l’échange asynchrone), de communication, de visibilité
  • la qualité et la portée des connaissances et compétences partagées, actualisées, qualifiées, contextualisées
  • la possibilité d’auto-formation permanente et de formation à distance

Il s’agit aussi de prendre des initiatives visant à faire bénéficier clients, usagers, partenaires, d’un accès direct à des connaissances structurées et utiles, à des compétences, à des services. Les acteurs qui restent centrés sur leur intérêt propre verront rapidement diminuer leur capacité de réponse, car de nouvelles exigences et une nouvelle culture sont en train d’émerger, portées par un public de plus en plus responsable et éclairé.

Le Tour de France organisé par l’API-PL apparaît comme un acte révélateur d’une démarche proactive des professionnels, non seulement pour l’usage de l’Internet, mais pour anticiper et maîtriser des changements considérables dans la manière de travailler, de communiquer, de connaître, d’exercer, faire circuler et entretenir, des connaissances et compétences pointues. Nous sommes loin des premiers balbutiements d’usage de l’Internet comme simple vitrine d’un domaine ou d’une profession. Les portails eux-mêmes ne sont qu’une étape ou un jalon vers la connaissance des acteurs et des domaines. C’est un ensemble de technologies utilisant l’Internet, mais aussi des méthodes et relations directement humaines, et du contenu de connaissances actives et de compétences circulantes, que les professions peuvent maintenant mettre au service des professionnels et les professionnels au service de leurs clients.

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Tour de France

L’API-PL, observatoire national de l’environnement internet, s’est donné pour mission de faciliter l’utilisation d’internet par les professions libérales en diffusant simplement l’information.

Après avoir mis en ligne le premier site portail des professions libérales, il a été décidé d’aller à la rencontre des professionnels dans les Régions et les Villes afin de témoigner par l’exemple.

TOUR DE FRANCE
DES PROFESSIONS LIBERALESparrainé par
l’Association des Régions de France

et l’Association des Maires des Grandes Villes

Le calendrier mentionne les 13 étapes.

Conférence de Presse de présentation : Conseil Régional Midi-Pyrénées, le 20 mars 2000.

Réception pour le lancement du tour de France des professions libérales et du Concours des Meilleurs Sites Libéraux.

Capitole, le 24 mars 2000.

Un Colloque de synthèse s’est tenu au Sénat, le 21 Novembre 2000, de 14 h à 18 h.

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L’Observatoire national de l’environnement internet des professions libérales (API-PL) contribue à la préparation du Sommet mondial pour la société de l’information à l’UNESCO le 15 juillet

Les professionnels libéraux concernés par la représentation dans la société civile et par les nouvelles technologies sont invités pour une contribution générique mais sous signatures individuelles :

Quelle est la place des professions libérales dans la société civile ? Comment peuvent-elles contribuer au Sommet mondial ? http://www.apipl.org/calendrier.html#Auditions0703

Préparation du Sommet mondial pour la Société de l’Information à l’UNESCO, du 15 au 18 juillet :
http://www.itu.int/wsis/preparatory/prepcom/intersessional/index-fr.html

Session d’auditions de professionnels libéraux : le mardi 15 juillet, de 15 h à 18 h, salle numéro 9, à l’UNESCO. Inscription obligatoire. Les dates (15-18 juillet) sont celles choisies officiellement par les organisateurs : l’Observatoire se devait de contribuer dans cette même période et dans le même lieu, malgré les congés d’été.

Aussi l’Observatoire propose-t-il également de contribuer à distance par courrier électronique : apipl@apipl.org

Pour mémoire :

L’Observatoire contribue et est accrédité depuis PrepCom1 (voir http://www.geneva2003.org/home/events/documents/ws1.htm) et à la réunion Pan Europe à Bucarest (http://www.apipl.org/calendrier20022.html#Bucarest711).

Pascal Beder, greffier associé du Tribunal de Commerce de Paris, prend la présidence de la commission ” création d’entreprise ” de l’Observatoire national API-PL

L’Obsevatoire API-PL (Association pour la Promotion d’Internet auprès des Professions Libérales), fait appel à Pascal Beder, greffier associé du Tribunal de Commerce de Paris pour prendre la direction de la commission ” création d’entreprise ” chargée de conduire les différentes réflexions autour de ce sujet.

Le parcours professionnel de Pascal Beder semblait tout tracé pour le mener à cette nouvelle mission. A 43 ans, ce ” multi-diplômé ” (maîtrise de droit, diplôme des arts et métiers, Ecole Nationale des Greffes, diplôme d’étude supérieure en technique d’organisation et informatique) a réalisé un parcours sans faute.

Après avoir été successivement en poste en qualité de greffier en Chef au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Créteil (86-89), il intègre la Cour de Cassation en tant que greffier en chef (89-91) puis le cabinet du Garde des Sceaux de la Chancellerie au poste de chef de service. Suite à une mission auprès du Tribunal de Commerce de Paris, il rejoint ce dernier en qualité de greffier associé en 1993. Une fonction qu’il continu d’exercer avec succès et détermination.

Homme de réflexion, il préside parallèlement deux associations : Digigreffe (depuis décembre 2000) et l’Association Syndicale de Greffiers de Commerce de France (de 1998 à 2001) dont il est aujourd’hui le Président honoraire et membre actif.

Passionné par le droit de l’entreprise, il publie également une série d’essais de législation comparative autour du droit des sociétés.

” Je suis honoré que Thierry Bouchard, président de l’Observatoire API-PL m’ait confié la direction de cette commission. Je m’intéresse depuis de nombreuses années à la création d’entreprise et depuis 3 ans aux vastes enjeux de l’Economie Numérique. . Par ailleurs, je suis convaincu des atouts de l’Internet qui touche désormais l’ensemble des professions libérales. En concertation avec celles-ci, nous tenterons de répondre à leurs interrogations et nous les aiderons à mener à bien leurs projets. ” déclare Pascal Beder.

A propos de l’Observatoire national API-PL :

Association fondée en 1999, l’Observatoire API-PL s’est fixé pour objet de faciliter et d’encourager la promotion et l’accès à Internet des Professionnels Libéraux. A ce titre l’observatoire organisé en 6 commissions (Sécurité, Ethique, Formation, Francophonie, Collectivités Locales…) et 8 délégations régionales, mène des actions de terrain grâce à l’engagement actif d’une grande partie de ses correspondants et l’appui des acteurs économiques et politiques, toutes formations confondues. Une convention de partenariat a notamment été signée avec l’Agence Pour la Création d’Entreprises en 2002 : les professionnels libéraux du chiffre (experts-comptables, commissaires au comptes…) et du droit (avocats, greffiers des tribunaux de commerces…) sont au cœur du processus de la création. Livres blancs, campagnes de sensibilisation, études propectives, concours, figurent en bonne place dans les actions de l’API-PL au quotidien qui a remis un Rapport au Premier ministre en octobre 2002. A consulter sur http://www.apipl.org/tdf/tdf2002/Rapport2002.html

A propos du greffe de Tribunal de commerce de Paris :

Le greffe est une société civile professionnelle de 265 salariés dirigée par trois greffiers associés officiers publics et ministériels nommés par le Garde des Sceaux. Il assure une double mission juridique et judiciaire. Structure responsable de l’assistance du Président et des Juges du Tribunal de commerce, le greffe gère l’ensemble des registres des entreprises, notamment le Registre du Commerce des Sociétés qui contient à Paris intra-muros 298 000 entreprises en activité. Tous dossiers confondus, le greffe de Paris a traité en 2002 143 000 formalités légales et 102 000 décisions de justice, et a enregistré 90 000 inscriptions de privilèges. Il a aussi traité des dossiers de prévention de difficulté de 1500 entreprises.

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Interviews

Claudie HAIGNERE

ministre délégué à la recherche et aux nouvelles technologies

Une ministre dans l’espace… numérique.
Claudie Haigneré et Thierry Bouchard, directeur de la rédaction Internet Libéral, avril 2003.

Je suis heureuse de m’exprimer dans votre revue l’Internet Libéral à l’occasion de la Semaine Européenne des Technologies de l’Information, placé sous mon patronage, et qui se déroule du 1er au 3 avril 2003.

Q : Madame la Ministre, vous êtes en charge des nouvelles technologies et marraine de la Fête de l’Internet qui vient de s’achever. Pouvez-vous nous indiquer ce que vous en retirez ?

Sur le thème ” Pourquoi pas nous ! “, avec un point d’exclamation, nous avons voulu attirer ceux qui n’ont pas accès à Internet, ceux qui n’en ont pas le réflexe.

Au cours de cette Fête, un coup d’accélérateur est donné cette année à l’opération ” Internéthon ” de l’AFNET, permettant de recycler, vers des associations éducatives et d’insertion, des ordinateurs non utilisés dans les administrations et les entreprises; cette opération dépasse le temps de la fête de l’Internet.

Nous avons monté à la Cité des Sciences et de l’Industrie un ” e-Village ” et j’y ai participé à un ” cyber-colloque ” avec le Cantal et la Haute-Saône, destiné à montrer comment l’Internet satellitaire peut contribuer au désenclavement numérique des territoires.

Enfin, la fête de l’Internet, ce sont 1200 opérations montées dans nos régions, sur la semaine ou le week-end, par des associations, souvent bénévoles, avec l’appui de collectivités locales, d’entreprises !

Et notre action continue, évidemment bien au-delà de la Fête de l’Internet.

 

Q : Huit mois se sont écoulés depuis la présentation du plan de l’action gouvernementale RESO 2007. Est-ce trop tôt pour faire un premier état des lieux ?

La politique des nouvelles technologies de l’information et de la communication, que j’ai l’honneur de coordonner au sein du Gouvernement, comporte trois axes complémentaires :

– Une action sur l’offre, pour reprendre l’expression de J.P. Raffarin dans le plan RE/SO 2007, c’est à dire sur l’équipement et l’accès Internet.

– Une action législative, qui consiste principalement en la transposition de directives européennes existantes.

– Une action de pédagogie et d’incitation vis-à-vis de l’ensemble de nos concitoyens, consistant à promouvoir les usages de l’Internet pour tous.

Concernant le premier point, l’équipement et l’accès Internet, le chantier a énormément bougé dans les huit derniers mois : baisse des tarifs ADSL à 30 euros/mois, libéralisation totale du Wi-Fi, suppression de la taxe par antenne sur l’Internet satellitaire, fonds de soutien de 8 millions d’euros décidés par le Comité interministériel d’aménagement du territoire (CIADT) pour les technologies alternatives, possibilité pour les collectivités locales d’être opérateurs de télécommunications, mobilisation des crédits FEDER sur ces projets de réseaux des collectivités locales.

Le paysage s’est transformé, nous devons continuer l’action pour expliquer et faire connaître nos décisions auprès des acteurs concernés.

Nous devons aussi poursuivre la libéralisation sur certains points : je cite les CPL (Courants Porteurs en Ligne) qui permettent, à partir d’un point d’accès Internet dans un bâtiment, de répartir l’accès via les câbles électriques existants sans nouveau câblage ; ils sont déjà opérationnels, dans des lycées, des hôpitaux.

 

Q : Et quel programme sur les huit mois à venir jusqu’à fin 2003 ?

Le deuxième point fait l’objet d’un travail législatif en cours (Loi sur la Confiance dans l’Economie numérique) ou en préparation (Transposition de la directive ” Droits d’auteurs et droits voisins dans la Société de l’Information ” ; transposition des quatre directives ” Paquets Télécoms “). Je n’y reviendrai pas ici.

Le troisième point, à savoir la promotion des usages de l’Internet pour tous, sera l’axe principal de notre action sur l’année ; c’est une action de pédagogie et d’incitation qui me paraît indispensable vis-à-vis de nos concitoyens pour une appropriation des nouvelles technologies.

La Fête de l’Internet nous a d’ailleurs donné l’occasion d’illustrer certains des usages de l’Internet.

Mais au-delà de cette semaine de l’Internet qui permet de lancer l’action, c’est une action sur la demande- pour reprendre les termes du plan RESO 2007- que je vais mener tout au long de l’année.

Nous comptons réunir prochainement un Comité Interministériel pour la Société de l’Information où plusieurs mesures en faveur de l’appropriation par le grand public seront annoncées : soutien à des associations nationales de diffusion des usages, déclinaison suivant un certain nombre de thèmes, Internet et Famille, Internet outil d’insertion sociale.

Dans ce chantier grand public, je retrouve des points communs avec la thématique ” science et société ” que je porte : comment donner à nos concitoyens confiance dans la science, dans les technologies ?

Les applications dans le domaine de la santé montrent à nos concitoyens le rôle parfois vital des nouvelles technologies et d’Internet : la télémédecine, la technologie au service du handicap seront des axes importants de la ligne budgétaire ” usages ” que j’ai annoncée en janvier.

Je sais que parmi vos lecteurs professions libérales, il y a de nombreux médecins, souvent utilisateurs de nouvelles technologies, et ils sont conscients de ces problématiques liées à la santé.

Q : A ce propos, comment voyez-vous l’implication des professions libérales dans les nouvelles technologies ?

Je crois que le milieu des professions libérales est déjà grand utilisateur de nouvelles technologies et potentiellement beaucoup plus grand encore, compte tenu du gisement qu’il représente.

Les personnes qui exercent une profession libérale sont souvent pressées par le temps, elles savent ce que représente le temps dans leurs revenus. Les nouvelles technologies leur permettent un gain de temps, que ce soit par l’Internet, que ce soit les assistants personnels, le téléphone mobile.

On pense spontanément à des avocats, qui ont besoin d’aller consulter dans des bases de données distantes des points juridiques essentiels. On pense- de nouveau, mais c’est le médecin qui parle- au médecin avec le RSS, ou avec ses rendez-vous sur son agenda personnel, ou au réseau de télémédecine qui le relie pour certaines consultations à heure fixe avec le CHU local sur des cas difficiles.

Les professions libérales sont aussi des vecteurs des nouvelles technologies dans la population, puisqu’ils sont bien souvent en contact plus que d’autres professions avec nos concitoyens : ils participent par l’exemple à cette œuvre de pédagogie que je mentionnais.

Mais l’ensemble du secteur des professions libérales reste un gisement important, et est concerné comme tous par une appropriation des nouvelles technologies. Votre journal, et votre association, y contribuent par l’écho qu’ils donnent à leur usage.

Edouard de LAMAZE

ancien délégué interministériel aux professions libérales

Edouard de Lamaze et Thierry Bouchard, directeur de la rédaction Internet Libéral, avril 2003.

Vous avez récemment publié un recueil de propos “Cinq années au service des professions libérales” (1) et consacré un chapitre à la nécessité de “préparer les libéraux à la concurrence internationale”.

Vous évoquez internet…

Les nouvelles technologies constituent effectivement une base de développement. Elles modifient le comportement des professionnels, en créant de nouveaux liens et une interactivité entre le professionnel et son client ainsi d’ailleurs qu’entre professionnels. A l’époque, le client se rendait au cabinet de son conseil en ignorant tout. Désormais, les nouvelles technologies permettent aux clients de converser avec les professionnels. Cela change toute la perspective. C’est une évidence en médecine. Grâce à l’Internet, le patient s’est déjà longuement informé sur son problème, et gagne du temps en consultation. Il peut se limiter à des questions spécifiques, un diagnostic particulier. La démarche est bien différente.

La concurrence passe par l’internet ?

Oui, il faut les armer, mais aussi les pousser à s’ouvrir, sans engendrer de chapelles, encore moins de résistances ou de forteresses. J’imagine que certains sont par trop éloignées des réalités quotidiennes. Nous devons conserver la tête froide, et ne jamais perdre de vue le professionnel qui revendique, au quotidien, certaines mesures spécifiques d’aide à la création d’entreprise, à la collaboration ou autres. Mais ces professionnels doivent réaliser qu’ils profiteront aussi de ces grandes idées. La certification, ainsi que la recherche de qualité sont des exigences croissantes de leurs clients.

Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprise, comme les autres. Internet touche l’ensemble de l’économie.

La révolution mondiale dans la communication que constitue internet n’a pas épargné l’ensemble de professions libérales. Après le fax, l’e-mail est devenu l’un des éléments principaux des échanges. Sa rapidité mais aussi ses possibilités de reproduction à distance, sans limite, en ont fait un instrument de commerce inégalable. Encore faut-il que des règles soient établies pour éviter les fraudes et assurer la sécurité des transactions.

Le courrier électronique est en effet la première fonctionnalité de l’internet utilisée par les libéraux…

Si la correspondance par messagerie électronique est utilisable et utilisée dans tous les domaines, les règles sont différentes lorsque les professionnels sont astreints à un secret professionnel absolu ou relatif. Il est évident que la correspondance entre médecins, au sujet d’un malade, doit être protégée comme doit l’être celle de l’avocat et de son client, mais à un degré moindre celle de l’architecte ou du conseil-paysagiste !

Certaines professions libérales sont réglementées, d’autres non. La capacité à utiliser internet sera donc différente. Qui doit suivre cela ? Prenez en exemple les avocats…

Ce sont les professions, et principalement les professions organisées, qui doivent mettre au point les règles d’utilisation de la messagerie électronique entre les professionnels et celle destinée à leurs clients ou provenant de ceux-ci.

Plus particulièrement, les avocats doivent s’assurer de la sécurité des échanges qu’ils peuvent avoir avec leurs clients mais aussi avec les juridictions. Il est évident que les Juges ne peuvent envisager de recevoir des informations électroniques ou des textes dont ils ne pourraient s’assurer de l’authenticité de leur auteur. C’est, dans ce domaine, en particulier, que doit être définie la “signature électronique” authentifiée par un tiers certificateur qui donne foi, en même temps, à l’intégrité du document transmis et à la personnalité de l’auteur.

Il y a bien une différence entre les différentes professions libérales. Il y a également une disparité entre les cabinets d’avocats, non ?

Tous les cabinets internationaux, tous les cabinets structurés disposent de la correspondance électronique comme on utilisait hier le fax ou naguère le téléphone ou le télex. Mais l’équipement informatique des cabinets et, en particulier, des cabinets d’avocats exerçant individuellement, n’est pas suffisant pour que tous les profesionnels du droit puissent utiliser vraiment ce moyen technologique nouveau de communication. Il en résulte une certaine disparité dans l’exercice des professions.

L’Observatoire présente quelques recommandations concernant le financement des équipements obligatoires en particulier pour ceux concernant la sécurité… Il y a bien un frein déontologique, économique et technique occasionné par le courrier électronique. L’autre usage concerne la recherche d’informations en ligne.

L’absence d’utilisation du courrier électronique n’est pas le seul handicap supporté par les cabinets sous-équipés. En effet, pour tous les professionnels libéraux, le “Net” est devenu, sans contestation, un outil de documentation indispensable. Les accès aux banques de données, dans tous les domaines, permettent une approche immédiate de la documentation la plus récente, la plus complète.

Effectivement… et à nouveau nous sommes confrontés à la nécessité d’adapter la “technique” à la “déontologie”. Notre Rapport met en évidence ce problème d’inadaptation.

Les avantages techniques ne vont pas sans une exigence éthique pour tous les professionnels et, en outre, déontologique dans toutes les professions exigeant des règles particulières.

Si des tiers certificateurs peuvent apporter la garantie de l’intégrité du document et de son origine, il faut concevoir en matière de documentation un partage de la connaissance et du savoir qui doit permettre de donner, à tous, les mêmes chances de réussite.

Ces éléments complémentaires doivent guider la réflexion des autorités professionnelles dans leur étude sur le développement d’un tel outil dans chaque exercice professionnel.

Et pour les avocats ?

Les avocats, quant à eux, doivent faire face à toutes ces préoccupations. Les Ordres doivent s’assurer le partage de la connaissance entre tous par un accès facilité à des banques de données indépendantes. Ils doivent assurer la sécurité des correspondances entre avocats et entre les avocats et leurs clients. Ils doivent également devenir les tiers certificateurs sans lesquels il ne peut y avoir de transfert entre les avocats et les juridictions.

Vous venez d’évoquer la notion d’indépendance et de certification ainsi que le rôle des Ordres. Dans son Rapport, l’Observatoire regrette la situation décevante, le manque de communication et de connaissance des véritables besoins des usagers. Il est également reproché les ambitions des associations professionnelles et des entreprises souhaitant être prédominantes dans ce marché de prescripteurs. Les professionnels libéraux n’utilisent pas encore internet comme ils le devraient, comme ils le souhaiteraient.

Quelles seraient votre recommandation et votre conclusion ?

Il appartient à ceux qui briguent les suffrages de leurs pairs de se préoccuper de l’ensemble des problèmes que pose le “Net” dans chacune des professions pour que les uns et les autres puissent bénéficier de ces nouvelles technologies sans lesquelles un professionnel libéral ne pourra plus demain survivre.

Renaud DUTREIL

secrétaire d’Etat aux PME, au commerce, à l’artisanat, à la consommation et aux professions libérales

Thierry Bouchard, directeur de la rédaction Internet Libéral, avril 2003,
Me Lionel Revello, vice-président à l’action européenne de l’Observatoire API-PL,
et Renaud Dutreil.

Le secrétariat d’Etat que m’a confié Jean-Pierre RAFFARIN porte dans son nouvel intitulé même l’intérêt du gouvernement pour les Petites et Moyennes Entreprises et les Professions libérales.

D’une manière pratique et concrète, les professionnels libéraux disposent des environnements légaux, déontologiques et techniques leur permettant d’exercer leur rôle de conseil auprès des entreprises. Il appartient à chacun d’eux de se conformer aux règles et usages de leur profession. La sécurité est au cœur même de leurs relations : échange de courriers électroniques, certification, protection contre les attaques…

Des organismes tels que la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, le Forum des droits sur l’internet, l’Observatoire API-PL et même l’Agence Pour la Création d’Entreprises contribuent à informer les professions libérales, les dirigeants des entreprises et leurs créateurs.

Si l’on a pu observer un essoufflement de l’économie dite “nouvelle”, il n’en demeure pas moins que l’internet permet de traiter au mieux les informations lors de leur recherche et de leur transmission, et ce quelle que soit la taille de l’entreprise et quel que ce soit son secteur d’activité.

L’innovation dans les entreprises est une affaire de technologie et de volonté.

Michel ROCARD

ancien Premier ministre, président Afrique Initiatives

Quelles relations entre économie sociale et/ou solidaire et l’action humanitaire ?

3 minutes 5 secondes

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. Actions humanitaires : en amont ou en aval ?

2 minutes 11 secondes

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Nouvelles technologies pour l’Afrique.

8 minutes 21 secondes

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Colloque

Ouverture par Thierry Bouchard, Président de l’Observatoire API-PL :

 

Mesdames, Messieurs,

Depuis quelques jours, on me pose la question : pourquoi l’Observatoire des professions libérales organise-t-il ce colloque ?

Pour répondre, j’ai envie de citer Montaigne à propos de son amitié pour La Boétie : “Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi”.

J’ai donc envie de répondre : parce que c’était nous – des professionnels libéraux qui partagent une certaine vision de la solidarité -, parce que ce sujet – la solidarité – est malheureusement toujours dans l’actualité.

Je dois revenir un peu sur l’action de l’Observatoire. Il s’agit d’une initiative indépendante. Nous avons 3 ans. L’idée de l’Observatoire a en effet germé en début d’année 1999 : inciter les professionnels libéraux à utiliser internet. Nous étions dans le contexte de toutes les questions concernant internet : à quoi ça sert ? est-ce que j’en ai besoin ? qu’est-ce que cela va m’apporter ?

Nous sommes donc allés à la rencontre des professions libérales, partout en France, puisque nous avons réalisé un tour de France, en 2000, en 13 étapes. Ce tour de France a d’ailleurs été lancé ici à Toulouse, à l’Hôtel de la Région et au Capitole. Il s’est achevé par un colloque au Sénat, en novembre 2000. Ce tour de France était parrainé par Jean-Pierre RAFFARIN, président de l’association des Régions de France et par Jean-Pierre SUEUR, président de l’association des Maires des Grandes Villes.

Nous avons rencontré et écouté ces professionnels qui sont au cœur même de la vie des villes et des villages. Le sujet a d’ailleurs été évoqué lors de notre colloque au Sénat : Pierre BONTE était là pour en parler. Vous êtes un particulier, vous allez voir votre médecin ou votre dentiste – ce sont des professionnels libéraux -, vous ne payez pas vos factures, alors cette fois, c’est l’huissier qui vient vous voir – c’est un professionnel libéral -… Vous regardez à la télévision des mannequins, des sportifs, des artistes… Certains sont des professionnels libéraux ! Vous êtes chef d’entreprise, vous avez l’obligation de réaliser certaines démarches avec un avocat et un expert-comptable… Ce sont tous des professionnels libéraux.

Utiliser internet est donc essentiel à l’heure de l’optimisation des services des entreprises et de l’Etat. Avec des vitesses différentes suivant les régions et suivant les pays.

L’observatoire s’est donc intéressé aux initiatives étrangères : rien que cette année 2001, nous sommes allés au Sénégal, au Maroc et en Malaisie… Nous devions aller aux Etats-Unis… Seulement, ce 11 septembre, notre délégation étant dans un avion, au dessus de l’Atlantique, à destination de Los Angeles, nous avons rebroussé chemin. Cette mission “Nouvelle Economie” était d’ailleurs parrainée par Christian PIERRET, secrétaire d’Etat à l’Industrie… Et certains membres de notre délégation seront parmi avec aujourd’hui : Jacques GODFRAIN, Gérard BAPT, Bertrand SERP qui représentait la ville de Toulouse et son maire Philippe DOUSTE-BLAZY…

Il est essentiel de s’intéresser à ce qui se passe à l’étranger pour apprendre, découvrir les initiatives : s’inspirer des bonnes et éviter les moins bonnes.

Alors pourquoi nous nous intéressons aujourd’hui à la solidarité et aux actions internationales ?

Ce n’est pas aujourd’hui que cet intérêt à débuté mais c’est dès la création de l’Observatoire et à la mise en place de sa vice-présidence.

Le colloque d’aujourd’hui est inscrit au calendrier de l’Année internationale des Volontaires des Nations Unies depuis le 7 mai 2001 sur le thème générique de l’internet et de l’humanitaire, et plus précisément sur les relations nord-sud des professions libérales, la place d’internet dans l’humanitaire et internet outil de solidarité, avec pour lieu Toulouse.

Depuis cette date, nous avons été confortés au moins à 2 reprises dans le choix de notre lieu et de notre sujet.

Tout d’abord, la catastrophe du 21 septembre, à Toulouse. Je suis doublement touché. D’une part, parce que je réside à Toulouse et que j’étais dans la ville rose ce jour. Et d’autre part parce que le siège de l’Observatoire – bien que national – est à Toulouse.

Ensuite, la date du 20 novembre 2001 est aussi à remarquer : Kofi ANNAN, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a lancé un groupe de travail sur le rôle des nouvelles technologies dans la lutte contre la pauvreté dans le monde.

Les intervenants de ce jour sont en plein dans l’actualité par le lieu et par la date.

Aujourd’hui, je ne vois ici que des femmes et des hommes de bonne volonté. “Il n’y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui de s’en faire un nouveau” a écrit Rudyard KIPLING.

Alors, mes amis, je vous souhaite à nouveau la bienvenue. A vous tous, au delà des fonctions et des titres

Je vais pourtant me contredire à l’intant même : dans d’autres circonstances plus administratives, pour démontrer notre intérêt pour cette action solidaire et humanitaire, la vice-présidence de notre Observatoire porte la désignation “vice-présidence à l’action solidaire”. Elle a été confiée au Dr Philippe CHARTIER, médecin à Poitiers et également président de la Conférence régionale la Ligue contre le cancer (Poitou-Charentes) et vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Poitiers. Il ne s’agit pas d’une commission ou d’un groupe de travail : c’est l’ensemble de nos travaux qui doivent avoir pour fil conducteur cette écoute de l’autre, ici en France et ailleurs à l’étranger. Pour renforcer cette démarche, nous avons confié à Me Gérard SABATER, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats à Draguignan, la présidence de notre Commission Ethique pour avoir une vision transversale des déontologies des différentes professions en France et à l’étranger.

Les professionnels libéraux ont toujours été à la pointe de l’humanitaire : prenez pour exemple les médecins… Je fais allusion à Médecins sans Frontières et à Médecins du Monde… Le Dr Philippe CHARTIER est également impliqué dans ces démarches puisqu’il offre régulièrement du matériel médical dans des pays d’Amérique Latine, d’Afrique et d’Asie..

D’autres professions libérales s’intéressent à la solidarité : les avocats, par exemple. Me SABATER évoquera notamment les actions qu’il poursuit avec les avocats de Madagascar…

Les professionnels libéraux qui s’exprimerons aujourd’hui le feront à titre individuel et non pas au nom de leur Ordre. Nous avons en effet le plaisir d’avoir parmi nous des médecins, des avocats, des architectes, des géomètres, des pharmaciens, des experts-comptables… des paysans… Ce ne sont pas des professionnels libéraux… quoique dans l’esprit, ils ne sont pas bien éloignés : ce sont des personnes non-salariées qui ne comptent pas leur temps… Il y a donc aussi des représentants de Paysans sans Frontières…

Les plus jeunes et les plus anciens témoigneront et parleront de leurs expériences.

Nous avons tous la même optique, bien évidemment nous n’en avons pas le monopole : il ne s’agit que d’une fibre… Nous la partageons avec d’autres structures qui ne sont pas toujours mises en avant, soit par la presse – peut être parce que leurs actions sont moins spectaculaires aux heures de grande audience… – soit parce que leur mode de fonctionnement diffère de celui des grosses structures humanitaires – qui n’ont d’ailleurs pas besoin du colloque d’aujourd’hui pour assurer leur promotion : leurs budgets sont de plusieurs dizaines de millions de francs avec des contraintes de rentabilité, de frais fixes à couvrir… tout un langage qui peut parfois s’éloigner des besoins du terrain… -. Les témoins d’aujourd’hui sont plus modestes et plus discrets : on peut être efficace et agir discrètement, non pas en secret, mais avec discrétion. Le don ne doit pas s’effectuer dans une logique d’image mais bien en acte individuel et spontané.

L’Observatoire a décidé de soutenir ces actions. Nous en reparlerons au cours de cette journée.

“Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que lui donner un poisson” aurait dit Confucius… Nous réfléchirons donc aux démarches en matière d’éducation et de formation…

J’évoquais à l’instant les “grandes structures de l’humanitaire”. Elles sont nécessaires, c’est évident. Mais elles n’ont pas le même mode de fonctionnement… Les grosses opérations ont besoin de logistique, de moyens… Bien évidemment, personne n’a la certitude que Confucius aurait dit cela – on lui prête tellement de sagesse et de bonnes formules… -. Par contre, c’est sûr, une société qui s’intéresse aux micro-crédits dans les pays en voie de développement a écrit : “Certes, mais à quoi sert de savoir pêcher si on n’a pas les moyens d’acheter une barque, un filet ou une canne à pêche ?”

Sincèrement, je préférerais donner aussi la barque, le filet et la canne à pêche plutôt que de les vendre… L’internethon permet de faire cela… Nous en reparlerons aujourd’hui. Mais attention aux cadeaux empoisonnés…

Certains feront le lien avec le commerce équitable…

La journée va donc s’articuler ainsi :

Après les interventions d’accueil et de soutien des institutions – j’ai demandé à Françoise de VEYRINAS d’évoquer la solidarité de proximité… Il y a des besoins à 1000 km, certes, mais également à 100 mètres d’ici-même -, j’ai demandé aussi au député Gérard BAPT d’intervenir -.

Nous écouterons ensuite quelques experts en matière d’utilisation d’internet dans l’environnement humanitaire. Internet doit être une facilité et non pas une contrainte.

M. Bernard GUITARD DE BELBERAUD parlera au nom de tous les présidents et présidentes des clubs service de la région toulousaine qui seront tous présents aujourd’hui : l’inner-wheel, les kiwanis, les Lions, le Rotary, les Soroptimist et le Zonta…

C’est vrai qu’aujourd’hui on parlera beaucoup… mais on écoutera encore plus….

Viendra donc ensuite le temps d’écouter les témoignages des pays. Nous avons la chance d’avoir la visite de délégations étrangères – tout au moins celles qui ont pu obtenir un visa… je dois en effet dire qu’une délégation africaine a attiré notre attention sur son impossibilité d’obtenir ce document à temps, le consulat étant fermé… -. Des associations évoqueront également leurs missions de terrain.

 

J’annoncerai ensuite les dotations de l’Observatoire.

Après la réception au Capitole, nous reprendrons nos travaux avec j’espère la même vigueur, à 14 h 30, pour notre conférence publique.

 

Deux tables rondes se dérouleront ensuite ici, simultanément, dans les salles de la Maison du Sénéchal mises à disposition par la Ville de Toulouse, dans cet amphithéâtre et dans une autre salle. Ces réunions sont réservées aux personnalités qualifiées et ne sont donc pas publiques.

Le colloque s’achèvera par les conclusions du Dr CHARTIER, de Gérard BAPT et de Jacques GODFRAIN.

Lorsque je dit que ce colloque s’achèvera, je ne veux parler que de cette journée. Nos travaux ne font que débuter et nous essayerons de les répandre à l’extérieur de ce lieu en soutenant des missions d’associations de solidarité et humanitaires, en diffusant les Actes – toutes les interventions seront en effet enregistrées – et en organisant notre propre mission au Cambodge. La date est déjà fixée : nous serons notamment à Phnom Penh du 17 au 24 avril 2002.

Les trois maîtres-mot de cette journée seront donc bien : internet, solidarité, humanitaire. En y réfléchissant bien, nous toucherons des points essentiels de la devise : liberté, égalité, fraternité.

Je vous souhaite, je nous souhaite, une bonne journée de travail.

Dotations de l’Observatoire API-PL :

10 dossiers ont été reçus dont 3 hors délais, le dernier étant parvenu ce vendredi 7 décembre.

L’Observatoire n’est donc pas en mesure de présenter aujourd’hui une sélection des 10 meilleurs dossiers et ne peut que regretter ce faible nombre.

Néanmoins, afin de ne pas trop pénaliser les associations, l’Observatoire a décidé, à titre exceptionnel, de soutenir ces initiatives. Certes, dans une moindre mesure. Les trois dotations prévues (3000, 1500 et 500 euros) ne sont donc pas attribuées cette année.

Aussi, l’Observatoire a le plaisir d’annoncer que les 10 dossiers :

Aide Médicale et Développement, de Grenoble (38)
Agriculteurs Français et Développement International, d’Albi (81)
Essor, de Castanet-Tolosan (31)
Géomètres Sans Frontières, de Bourges (18)
Organisation Internationale pour la Coopération et le Développement, de Toulouse (31)
Pharmaciens Sans Frontières, de Gaillac (81)
Rotary Club Jacobins-Toulouse (31)
Santé Sud, de Marseille (13)
Solidarinet, du Perreux-sur-Marne (94)
Solidarité, de Gaillac (81)

se voient offrir un appareil photo numérique.

La remise officielle s’effectuera à Paris, le 28 mars 2002, dans le cadre de l’Espace International de la Semaine Européenne des Technologies de l’Information dont l’Observatoire API-PL est partenaire.

 

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