Une nouvelle App déclare être le Tinder du Sexe

 

Découvrez la dernière application qui permet de faire des rencontres chaudes et de trouver des plans cul rapidement dans votre région.

Plansexe.com est la nouvelle appli à la mode. Elle fonctionne sur le même principe que Tinder. Vous swipez des profils de jeunes femmes sexy selon vos goûts et ensuite vous pouvez discuter tranquillement avec elles pour leur proposer un rendez-vous.

La vraie différence réside dans l’objectif final ; trouver un plan cul. Sur Tinder, les femmes sont là pour avoir des histoires longues et sérieuses. Elles veulent juste discuter et si vous avez de la chance, vous allez peut-être boire un verre avec elle. Que vous allez payer bien sûr…

Sur Plansexe.com, c’est totalement différent. Les femmes inscrites sur cette application recherchent clairement des rencontres coquines et des plans d’un soir ! C’est pour cela qu’elles ont fait l’effort de télécharger cette application et de créer leur profil.

Le contact sera donc beaucoup plus facile. Vous pourrez parler de sexe immédiatement avec elles. Les filles inscrites sur Plansexe.com n’attendent que ça.

Comme sur Tinder, vous pourrez sélectionner votre région pour trouver des femmes chaudes qui vivent près de chez vous. La plupart des membres obtiennent des rendez-vous le soir même. C’est donc super simple à utiliser et les femmes sont vraiment ouvertes à toutes sortes de propositions.

Voici un petit guide rapide pour bien commencer avec l’application de rencontre Plansexe.com

Inscrivez-vous sur le site en suivant toutes les procédures. Choisissez le type de femmes que vous préférez et répondez à toutes les questions qui vous seront posées. C’est pour mieux vous connaître et vous proposer des femmes qui vont vous plaire. Le but est que vous fassiez de belles rencontres avec des personnes de sexe féminin.

Comme sur la plupart des sites de rencontre gratuit, vous pourrez ensuite régler les options comme l’âge et la région afin d’affiner les résultats.

N’hésitez pas à discuter avec un maximum de femmes, elles sont toutes là pour des plans cul et des rencontres sexe. Elles aiment ça et veulent des hommes pour assouvir leur fanstasmes, alors foncez !

Si vous avez déjà utilisé Tinder, vous ne serez pas perdu sur Plansexe.com. Le principe est vraiment similaire, c’est un service de rencontre, sauf qu’ici les femmes veulent baiser au plus vite ! C’est fou, mais c’est l’objectif de cette nouvelle appli révolutionnaire ; faire de nouvelles rencontres et avoir des plans sexe rapides dans votre région.

Ici il n’y aura pas de discussions inutiles, les femmes font ce qu’elles aimerai faire ; parler de sexe sans aucun tabou et organiser une rencontre rapide. Ca va vraiment vous changer à ce niveau !

J’espère que vous êtes prêts à enchaîner les belles histoires et plans culs avec des coquines près de chez vous. Parce qu’elles sont chez elles à attendre qu’un voisin discute avec elles sur Plansexe.com et à les inviter pour se faire baiser comme des petites chiennes.

C’est naturel, c’est la vie. Et c’est la grande différence avec Tinder; sur Plansexe.com les femmes se sont inscrites pour avoir des relations sexuelles avec des hommes.

Elles ne sont pas là pour discuter pendant des heures et faire un type de rencontre sérieux, elles veulent du sexe pendant des heures. C’est ça la grande différence.

Si vous utilisez Tinder pour trouver des plans cul, vous perdez simplement votre temps. Les femmes inscrites sur Tinder cherchent des histoires d’amour. Si vous voulez rencontrer des célibataires et enchaîner les coups d’un soir près de chez vous, c’est Plansexe.com qu’il vous faut !

Ici il n’y a que des femmes chaudes en manque de sexe qui mettent des petites annonces et cherchent des hommes près de chez elles pour les baiser.

Si ce genre de rendez-vous vous intéresse, inscrivez-vous vite sur le meilleur site pour ça ; Plansexe.Com, vous ne le regretterez pas.

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Mission US

Nouvelle économie : essor ou récession ?

L’Observatoire des professions libérales API-PL organise, du 11 au 20 septembre 2001, à Los Angeles et San José, une mission parrainée par Christian PIERRET, Secrétaire d’Etat à l’Industrie, afin d’aller à la rencontre des acteurs de la nouvelle économie : français et américains, entrepreneurs et capitaux-risqueurs, entreprises mythiques de la Silicon Valley.

La délégation constituée d’un panel de 15 personnalités représentatives communiquera à son retour son constat : essor ou récession ? Rêve américain à la française ou cauchemar ? Quelles conséquences pour “la nouvelle économie française” ?

Il est possible d’adresser ses questions par courrier électronique ou par fax (0826 80 03 04) afin d’inclure les réponses les plus significatives dans les Actes.

COMPOSITION DE LA DÉLÉGATION DE SEPTEMBRE 2001

Un panel représentatif de personnalités politiques (2 députés – 1 RPR, 1 PS -, dont un ancien ministre), économiques (APCE, ministère), de la start up (Arisem) à la start down (Unhomme.com), du jeune créateur (18 ans) au business angel, du monde des entreprises à celui des collectivités locales (Millau, Saint-Jean, Toulouse). A défaut de parité : une consultante et deux épouses.

Thierry BOUCHARD président Observatoire API-PL, président Aries Finance, consultant en information, chroniqueur pour le magazine Netsurf
Jacques GODFRAIN ancien ministre, député-maire de Millau (12)
Gérard BAPT député-maire de Saint-Jean (31), président de la commission Finances du Conseil Général de la Haute-Garonne
Bertrand SERP conseiller municipal délégué aux TIC, représentant Philippe DOUSTE-BLAZY, ancien ministre, député-maire de Toulouse (31)
François HUREL délégué général de l’Agence Pour la Création d’Entreprises (APCE)
Jean-Michel YOLIN ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Thomas MARTIN président de la Commission Sécurité de l’Observatoire API-PL, consultant (ancien officier directeur de la sécurité informatique de la Gendarmerie nationale)
Me Lionel REVELLO président de la Commission Formation de l’Observatoire API-PL, avocat, (fondateur ledroit.fr)
Jean FERRE P-DG Arisem
Louis ROUXEL fondateur Splio (ancien fondateur poplist)
Nicolas RIOU publicitaire, auteur de “Comment j’ai foiré ma start up”, (unhomme.com)
Claudia SCHELL consultante en marketing à Strasbourg
Daniel ZUMINO président de DILEN SA, (holding company, business angel)
Thibaut MARTIN consultant à Paris
Serge HIREL journaliste

à laquelle se joindront des auditeurs libres.

“L’évolution extrêmement rapide de ce secteur et le rôle important qu’y joue la Californie justifie pleinement cette mission d’étude”. Extrait de la correspondance du 5 juillet 2001 de M. Christian PIERRET.

Les résultats des travaux de la mission seront proposés sous forme d’Actes ainsi que par un livre grand public “les californautes : pour que le rêve américain à la française ne devienne pas un cauchemar…” disponible en fin d’année 2001 afin d’analyser la situation et présenter les tendances. Des conférences seront également proposées lors des salons partenaires de l’Observatoire API-PL, dès septembre (voir le calendrier en ligne).

La nouvelles économie des professions libérales :

L’Observatoire des professions libérales API-PL, créé en avril 1999, participe régulièrement aux juries des concours de la nouvelle économie.

Observateurs et acteurs de l’ancienne et de la nouvelle économie, les professionnels du chiffre et du droit s’intègrent aux nouveaux processus des services en ligne. Ils disposent désormais de véritables compétences dédiées aux créateurs branchés. Le raisonnement est simple : des nouvelles sociétés, des clients augmentant leur chiffre d’affaires, c’est également un potentiel de développement pour eux.

L’analyse est également vraie pour les professionnels de la santé. A défaut d’être au chevet de la nouvelle économie, certains s’improvisent ou se découvrent chefs d’entreprise.

Plus traditionnellement, les entreprises de conseil ont un réel atout concurrentiel. Fiducial l’a bien compris dans sa stratégie annonçant une offre globale avec fiducial.fr.

Malgré leur faible nombre, les professions libérales constituent un marché très sollicité car elles sont consommatrices mais surtout prescriptrices.

Des start up ont été spécialement créées pour le marché des entreprises libérales. Certains diront qu’elles étaient vouées à l’échec. Les qualités des rédacteurs des business plans et le talent à l’oral des créateurs ont séduit, un temps, les financiers du risque.

Les expériences des professionnels libéraux, véritables entreprises libérales, sont donc multiples.

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Document de travail

SSEMBLEE NATIONALE – SALLE COLBERT – VENDREDI 4 AVRIL 2003 – 9 H 00 – 12 H 00

– Pré-inscription obligatoire en adressant un courrier électronique à : apipl@apipl.org –

En présence notamment de :

  • Mme la Sénatrice TY Borasi, présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’information et des medias au Sénat du Cambdoge
  • M. Calin-Andrei ZAMFIRESCU, président de l’Association du Barreau roumain, président de l’Association roumaine des Professions libérales

ACCUEIL
M. Jacques GODFRAIN, Ancien ministre de la Coopération et de la Francophonie, député, secrétaire de la Commission des Affaires étrangères.

PRESIDENT OBSERVATOIRE
M. Thierry BOUCHARD

PERSONNALITE DE LA FRANCOPHONIE
M. Roger DEHAYBE, Administrateur général de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, représentant M. Abdou DIOUF, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie

PRESIDENT COMMISSION FRANCOPHONIE
M. Thierry BOUCHARD pour la présentation de l’action de l’Observatoire dans le cadre de la journée internationale de la francophonie : 20 mars 2003.

REPRESENTANT DES PROFESSIONS DE LA SANTE
Dr Philippe CHARTIER, vice-président de l’Observatoire API-PL

EXEMPLE FRANCOPHONE
M. Stefan DARMONI, lauréat des électrophées, CHU Rouen, pour le portail francophone de la santé

REPRESENTANT DES PROFESSIONS DU DROIT
Bâtonnier Gérard SABATER, délégué général Ediavocat, président de la Commission Ethique de l’Observatoire API-PL

REPRESENTANT DES PROFESSIONS DU CHIFFRE
M. Claude CAZES, ancien président de l’Ordre des experts-comptables

REPRESENTANT DES PROFESSIONS “TECHNIQUES”
M. François BODIN, Géomètres sans frontières

CONCLUSION
M. l’Ambassadeur Michel PEISSIK, représentant la France au Sommet mondial pour la Société de l’Information,
et représentant M. Pierre-André WILTZER, ministre délégué à la coopération et à la francophonie

CONCLUSION
Me Lionel REVELLO, avocat, Vice-président à l’action européenne de l’Observatoire API-PL

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Observatoire national de l’environnement internet des professions libérales

Principe de base :

Internet est un outil comme un autre. Il est utilisé pour l’activité professionnelle.
Les recommandations proposées ici concernent donc l’activité professionnelle.

es spammeurs enjoints de payer

Première ordonnance suite à une requête en injonction de payer délivrée par le Tribunal de Commerce de Grenoble contre un spammeur en date du 4 juin 2003

Deuxième ordonnance suite à une requête en injonction de payer délivrée par le Tribunal de Commerce de Paris contre un spammeur en date du 27 octobre 2003

[ Lire aussi l’article du Journal du Net du 22 juillet 2003 ]

Sommaire

Qu’est-ce que le Spam ? Définition et état des lieux • Spammeurs et victimes du Spam • Les nuisances du Spam • Méthodes et outils de spammeurs • Comment mesurer l’ampleur du Spam ? • Quel est le rôle des fournisseurs d’accès Internet ? Les solutions techniques. Qu’est-ce qui distingue un Spam d’un e-mail normal ? • Outils de filtrage anti-spam. Les relais ouverts et la sécurisation des serveurs de messagerie. Solutions juridiques et comportementales. Réglementation et recours juridiques • Le rôle de la CNIL • Conseils comportementaux dans l’usage d’Internet et du mail • Mettre en place une stratégie global de lutte anti-spam • Perspectives. Le marketing direct à l’épreuve du Spam • Le Spam du futur et les parades ? Annexes. Code de bonne conduite anti-spam par profil de lecteur • Adresses utiles.

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Contribution d’un professionnel

INTELLIGENCE KNOWLEDGE MANAGEMENT

De toute évidence, les professions libérales vont devenir des utilisateurs privilégiés des technologies collaboratives et intelligentes, et des acteurs majeurs de cet univers de valorisation croisée des réseaux, des savoirs, et des compétences.

Nous n’en sommes qu’aux prémisses d’un usage valorisé des technologies de l’information, qui vont profondément modifier la nature du travail et de l’échange, dans une économie traitant de plus en plus des ressources immatérielles. La création de valeur économique, la qualité des prestations, la cohérence globale et la personnalisation des réponses aux attentes des clients, reposent sur les facteurs clés suivants :

  • Le traitement, la structuration, et la contextualisation des informations, afin de les transformer en connaissances pertinentes et actives
  • L’actualisation et le partage de ces connaissances entre professionnels, s’associant au travers de réseaux virtuels, véritables communautés d’intérêt et de pratiques
  • La mise à disposition pratique et souple des connaissances mutualisées pour traiter les demandes et attentes des clients
  • Elles proposent justement des savoirs et de compétences spécialisés de haut niveau. L’appropriation d’un fonctionnement en réseaux virtuels visant à créer de la valeur va croître très rapidement.

Il est opportun de participer à l’initiative de conception et de développement de coopérations et communautés communiquant en réseau professionnel collaboratif et avec son public, en soutenant le choix des outils et des méthodes, la constitution de contenus à forte valeur ajoutée, et une veille des domaines concernés. Les approches du Knowledge Management sont aujourd’hui à la portée d’entreprises qui n’ont rien à voir avec le gigantisme des grands groupes, mais présentent au contraire des atouts uniques, que les réseaux amplifient.

Il s’agit donc d’aider les professionnels à accroître leur compétitivité par

  • les “effets de réseau” : accroissement de la valeur de chaque maillon par élargissement du champ d’action, renforcement de la capacité de négociation (achats groupés par exemple), poussée de l’innovation, puissance d’une grande organisation et souplesse de
  • les vertus du virtuel en termes d’espace et de temps (économies importantes, disponibilité induite par l’échange asynchrone), de communication, de visibilité
  • la qualité et la portée des connaissances et compétences partagées, actualisées, qualifiées, contextualisées
  • la possibilité d’auto-formation permanente et de formation à distance

Il s’agit aussi de prendre des initiatives visant à faire bénéficier clients, usagers, partenaires, d’un accès direct à des connaissances structurées et utiles, à des compétences, à des services. Les acteurs qui restent centrés sur leur intérêt propre verront rapidement diminuer leur capacité de réponse, car de nouvelles exigences et une nouvelle culture sont en train d’émerger, portées par un public de plus en plus responsable et éclairé.

Le Tour de France organisé par l’API-PL apparaît comme un acte révélateur d’une démarche proactive des professionnels, non seulement pour l’usage de l’Internet, mais pour anticiper et maîtriser des changements considérables dans la manière de travailler, de communiquer, de connaître, d’exercer, faire circuler et entretenir, des connaissances et compétences pointues. Nous sommes loin des premiers balbutiements d’usage de l’Internet comme simple vitrine d’un domaine ou d’une profession. Les portails eux-mêmes ne sont qu’une étape ou un jalon vers la connaissance des acteurs et des domaines. C’est un ensemble de technologies utilisant l’Internet, mais aussi des méthodes et relations directement humaines, et du contenu de connaissances actives et de compétences circulantes, que les professions peuvent maintenant mettre au service des professionnels et les professionnels au service de leurs clients.

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La messagerie de l’Observatoire API-PL est désormais protégée par Dolphian, membre associé.

100 conseils (et +) de prévention contre les spams (et les virus)

Qu’est-ce qu’un spam ? Comment reconnaitre un spam ? Proposer un conseil

Il est possible de contribuer au développement du guide en adressant de nouveaux conseils. Les contributions sont gratuites et anonymes. L’Observatoire API-PL se réserve le droit de la sélection.

Base de données non-classées en cours de développement.

Les informations contenues dans les différents sites mentionnées sont de la seule responsabilité de leurs auteurs et des webmestres des sites respectifs. Les marques et les exemples cités le sont à titre d’information.

de leurs auteurs et des webmestres des sites respectifs. Les marques et les exemples cités le sont à titre d’information.

Bon sens
Paramétrages
Informations en ligne
Astuces
Tests
Recommandations
A ne pas faire

Dernière mise à jour : 25/07/02

 

 

1

Tous les utilisateurs de courriers électroniques ne sont pas des spammeurs : il faut rester serein mais vigilant, éviter la paranoïa et faire preuve de courtoisie.

2

Choisir des logiciels offrant les meilleures garanties de sécurité. Préferer les alternatives offertes par les logiciels libres.

Lire 1 Lire 2

3

Choisir des systèmes d’exploitation offrant les meilleures garanties de stabilité et de stabilité. Préférer les alternatives offertes par les systèmes d’exploitation libres.

Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des logiciels libres (AFUL).

Lire 1 Lire 2

4

Dans un site : ne pas mentionner en clair son adresse électronique. Les logiciels robots cherchent “mailto” et “@”. Par une phrase expliquer l’adresse. Exemple : “Adresse de courrier électronique : dupont (chez) fournisseurdacces.fr. Remplacer (chez) par “@” dans le logiciel de messagerie”.

5

Lors d’achats en ligne nécessitant la communication d’une adresse de courrier électronique, communiquer une adresse électronique provisoire et non pas celle permanente fournie par le fournisseur d’accès. Supprimer l’adresse provisoire après la transaction.

6

Ne pas communiquer l’adresse électronique fournie par le fournisseur d’accès. Choisir une adresse intermédiaire qui pourra être abandonnée en cas de spamming.

Exemple.

7

Relever régulièrement son courrier électronique. Plusieurs fois par semaine.

8

Dans un site : si l’adresse de courrier électronique doit être proposée au format html pour activer automatiquement le logiciel de messagerie, écrire une adresse erronée en précisant l’erreur pour correction. Exemple : dupont@MAILfournisseurdacces.fr (enlever “MAIL” avant de cliquer sur l’envoi du courrier électronique).

9

Désactiver “javascript” dans le paramétrage du logiciel de messagerie.

10

Désactiver “javascript” dans le paramétrage du logiciel de navigation. Attention : certains sites exigent “javascript” pour la consultation. Il convient donc d’estimer si le site vaut le risque…

11

Limiter sa libido : les virus et autres contagions s’attrapent souvent dans des conditions non protégées…

12

Dans son site : proposer de préférence un formulaire de courrier électronique plutôt qu’une adresse électronique.

Exemple des 2 possibilités.

13

Préférer consulter son courrier électronique dans un environnement webmail plutôt que dans un logiciel de messagerie.

14

N’ouvrir que les courriers électroniques identifiables par le nom de l’expéditeur déjà connu. Pourquoi ouvrir le courrier provenant de xr125qs415d@fournisseurdacces.fr ? L’adresse n’est-elle pas suspecte ?

15

Piéger son site avec un accord explicite pour une facturation si des spams sont reçus…

Voir l’exemple.
Ce piège ne fonctionne qu’avec les entreprises françaises.

Requête en injonction de payer et ordonnance datée du 4 juin 2003 délivrée par le Tribunal de Commerce de Grenoble.

Requête en injonction de payer et ordonnance datée du 27 octobre 2003 délivrée par le Tribunal de Commerce de Paris.

16

Ne jamais ouvrir de fichiers joints non attendus.

17

En cas d’expédition de fichiers joints par un correspondant connu, demander à ce que l’expéditeur précise dans le texte du courrier la nature du fichier.

18

Ne pas ouvrir les fichiers joints portant des suffixes à risque. “.exe” un “exécutable”, à proscrire absolument.

19

Préférer les fichiers joints “txt” à tout autre format de fichier texte. Ce format est plus sûr que les autres et il est lisible par tous les logiciels de traitement de texte.

20

Les filtres des logiciels de messagerie permettent de nombreuses sélections sur le nom de l’expéditeur, l’objet, la date, etc…

21

Demander au fournisseur d’accès d’exercer des filtres au niveau du serveur de messagerie et non pas au niveau du logiciel de messagerie.

22

Les filtres de messagerie des logiciels mettent à la corbeille les courriers triés. Ne pas ouvrir la corbeille et le courrier trié.

23

Pour l’expédition de texte, préférer effectuer un copié/collé dans le corps du courrier électronique plutôt que joindre un fichier.

24

Ne pas entrer dans les chaines des courriers électroniques du type “faites suivre à un ami”. Supprimer le courrier pour casser la chaine.

25

Préférer ne pas utiliser de répertoire de courrier électronique afin de protéger les relations. Les virus se propagent souvent par les répertoires.

26

Ne pas répondre aux courriers électroniques non-identifiés afin de ne pas valider son adresse.

27

Répondre aux courriers électroniques identifiés : tous les courriers ne sont pas des spams.

28

Eviter d’adresser des courriers électroniques avec des destinataires en copie afin de ne pas divulguer leurs adresses. Préferer les “copies cachées”.

28

Vérifier les destinataires en cas de réponse à un courrier électronique groupé. “Répondre à tous”… répond à tous. Tout le monde n’est pas forcément concerné par la réponse.

29

Ne pas hésiter de porter plainte auprès de son fournisseur d’accès.

Chercher dans le site l’adresse généralement présentée sous la forme “abuse@…..”

30

Ne pas hésiter de porter plainte auprès du fournisseur d’accès du spammeur.

Chercher dans le site l’adresse généralement présentée sous la forme “abuse@…..”

31

Ne pas hésiter de porter plainte auprès de l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication si l’objet du courrier électronique, sa forme ou son contenu est suceptible d’intéresser les autorités. La justice ne peut intervenir en amont (prévention) et en aval (enquête) que si elle est informée.

32

Ne pas hésiter de porter plainte auprès des syndicats de vente par correspondance si le spammeur est adhérent. Vérifier auprès de la Fédération des entreprises de vente à distance et du Syndicat nationale de la communication directe.

33

Ne pas connecter tous les ordinateurs à l’internet afin de protéger les autres du risque de transmission de virus.

34

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

35

Ne pas hésiter de communiquer les adresses des spammeurs aux sites spécialisés afin de les inclure dans des “listes noires“.

36

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

Dossier “spam“.

37

La loi et le courrier électronique.

Consulter l’Observatoire API-PL et la Commission Formation.

Contribution de Me Murielle Cahen, présidente de la Commission.

38

Ne pas relier l’ordinateur connecté à l’internet aux autres ordinateurs.

39

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

Fiche pratique “Se prémunir contre les méls abusifs“.

40

Effectuer des sauvegardes régulières des données (fichiers) et des courriers électroniques sur cd-rom.

41

Vérifier que les fichiers ne sont pas vérolés avant d’effectuer des sauvegardes : les virus seraient aussi sauvegardés.

42

Utiliser des solutions anti-virus par des prestataires en ligne.

43

N’utiliser les logiciels anti-virus que si les mises à jour sont effectuées régulièrement. Un ancien anti-virus est inutile.

44

Investir dans un second ordinateur copie conforme est un moindre coût par rapport au temps perdu pour la reconstitution de tous les fichiers perdus en cas de virus. Penser à le mettre à jour aussi souvent que possible (synchronisation).

45

Aucune mention citée en pied des courriers électroniques (disclaimer) ne dégage la responsabilité de l’expéditeur.

Lire.

46

Lors de consultation de sites, vérifier les cases éventuelles à cocher ou décocher pour ne pas recevoir de courriers électroniques.

47

Avant d’expédier un courrier électronique, vérifier l’adresse du destinataire. Un courrier postal adressé au “10” ne parviendra pas au “50”. Un courrier électronique adressé à “dupon” ne parviendra pas à “dupont”. Un courrier électronique adressé à “dupont@fournisseurdacces.fr” ne parviendra pas à “dupont@fournisseurdacces.com”.

48

Qu’est-ce que le spam ?

49

Préferer consulter son courrier électronique par des services “webmail” proposés par des sociétés spécialisées dans la sécurité.

50

Surfer loin des requins : ne pas entrer dans les eaux troubles du hasard et du jeu.

51

Se protéger des logiciels espions.

52

Se protéger des cookies : les refuser.

Certains sites ne seront plus accessibles…

53

Retirer régulièrement les cookies.

Il sera nécessaire d’entrer régulièrement ses codes d’intentification auprès de certains sites.

54

Fiche pratique “Les commerçants ont-ils le droit de m’envoyer des messages publicitaires par courrier électronique que je n’ai pas sollicités ?” : Point sur l’état du droit .

55

S’informer régulièrement sur l’éthique des sociétés de vente en ligne.

Exemple de code de déontologie de l’e-mailing.

56

S’informer régulièrement sur la déontologie professionnelle. Tous les Ordres professionnels n’autorisent pas le même usage du courrier électronique.

Voir l’annuaire de recherche des professions libérales.

57

Utiliser des logiciels de firewall pour une protection de base de l’ordinateur connecté.

58

Ne pas faire suivre les courriers électroniques suspects ou amusants.

59

Consulter les sites de canulars : fausses informations diffusées dans les sites et dans les courriers électroniques.

60

Un ordinateur peut être consacré à la messagerie électronique, comme un téléphone-fax aux télécopies. Il est ainsi protégé des virus diffusés sur les sites.

61

Paramétrage du logiciel de messagerie : choisir format texte plutôt qu’html.

62

Abonnement aux listes de diffusion et autres webzines : préférer le format texte plutôt que le format html.

63

Tester la sécurité du courrier électronique.

64

Tester la sécurité et la confidentialité de l’ordinateur connecté.

1 2

65

Tester le logiciel de navigation.

66

Chercher toutes les informations sur les sites, les spammers et vos traces sur internet !

67

Favoriser l’usage de la signature électronique : confiance et reconnaissance mutuelle entre les correspondants.

68

Usage professionnel ou personnel ? Les adresses et les courriers électroniques personnels doivent être bannis de l’ordinateur professionnel. Paramétrer le logiciel de messagerie en conséquence.

69

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

70

Les mentions obligatoires sur les sites : notice légale.

Fiche pratique “Créer un site web“.

71

Surfer anonymement.

72

Paramétrer les logiciels de messagerie : grâce aux filtres, refuser les courriers électroniques provenant d’adresses à risque. La presse et les expériences citent notamment Hotmail, Yahoo et d’autres comme adresses les plus courantes des spammeurs.

73

Un courrier électronique n’est pas une lettre. Ce n’est pas non plus un “SMS”. Il faut choisir un style adapté. La lecture du courrier permettra de le classer rapidement : intéressant ou non, commercial ou non.

74

Exemples de canulars (hoaxes).

75

Vrais et faux virus : de nombreux courriers électroniques annoncent des virus. Ne pas en tenir compte. Ne pas effectuer les manipulations proposées.

76

La plupart des professions réglementées obligent la protection des données des clients : ne prendre aucun risque.

77

Limiter sa curiosité : ne pas lancer des fichiers “.exe”, aller sur des sites n’apportant aucune information professionnelle, s’abonner à des listes de diffusion sur simple impulsion…

78

Favoriser l’usage des extranet professionnels.

79

Eviter les sites qui imposent soit un logiciel soit un plug-in. Un bon site doit fonctionner dans tous les environnements.

80

Savoir bien utiliser le courrier électronique.

81

Rechercher le webmestre d’un site domiciliant l’adresse d’un spammeur grâce à whois. Trouver son adresse de courrier électronique, voire son adresse postale et son numéro de téléphone.

82

Ne pas agresser par courrier ou harceler le webmestre.

83

Ne pas agresser par courrier ou harceler le spammeur mais démontrer qu’il a commis une erreur.

84

Rechercher l’hébergeur d’un site domiciliant l’adresse d’un spammeur grâce à whois. Trouver son adresse de courrier électronique, voire son adresse postale et son numéro de téléphone.

85

Vérifier la politique anti-spamming de l’hébergeur du spammeur soit en posant la question par courrier électronique soit en consultant la rubrique “infos légales”.

86

Vérifier la politique anti-spamming de son fournisseur d’accès en l’interrogeant par courrier électronique ou en consultant le contrat d’abonnement. Exiger une réponse précise.

87

Demander à son fournisseur d’accès de filtrer les spams et les virus transmis par courrier électronique au niveau du serveur de messagerie. Exiger une réponse précise.

88

Si le spam présente un numéro d’appel vert : téléphoner… la communication est gratuite pour se plaindre – ça peut soulager – mais cela fait perdre du temps.

L’exemple montre également l’incompétence de la société : le mail reçu le 2 juillet 2002 est daté du 1/01/70.

89

Ne pas spammer le spammeur.

90

Trouver des logiciels pour spammer.

91

Eviter les sites exigeant de compléter des formulaires avant de consulter le contenu…

92

… ou alors communiquer des informations erronées.

93

Préferer les sites connus recommandés par les annuaires professionnels et les associations (ordres, chambres, syndicats…).

94

Préférer les sites présentant toutes les informations obligatoires et au minimum une adresse de courrier électronique. Favoriser ceux présentant une adresse postale (mais pas pas une boîte postale…) et un numéro de téléphone (mais pas de numéros payants…).

95

Ne pas intervenir dans les groupes de discussion (newsgroups) génériques.

96

Préférer les groupes de discussion privés disposant d’un modérateur.

97

Ne communiquer aucune information personnelle dans les groupes de discussion.

98

En cas de signature automatique du courrier électronique portant des informations précises (fonction, société, adresse, téléphone, etc), vérifier le destinataire : il n’est peut être pas nécessaire d’alimenter sa base de données.

99

Ne pas participer aux concours en ligne.

100

Ne pas accepter de communiquer son adresse de courrier électronique comme mot de passe pour un transfert de fichier (ftp). Vérifier le paramétrage par défaut du logiciel.

101

Crypter son adresse de courrier électronique.

102

Adresser des courriers électroniques anonymes.

1 2

103

Ne pas acheter de produits ou services vantés par les spams.

104

Paramétrer le filtre de courrier : jeter les courriers vides.

105

Paraméter le filtre de courrier : jeter les courriers sans expéditeur.

106

Paramétrer le filtre de courrier : refuser les courriers qui ne mentionnent pas votre adresse.

107

Consulter les listes noires épinglant les spammeurs.

108

Ne pas perdre de temps dans les sites incompréhensibles ou techniquement incompatibles avec son logiciel ou son ordinateur.

109

Ne pas perdre de temps avec les courriers incompréhensibles : langues étrangères, erreurs de programmation (format html ou autre), fond coloré ou image rendant la lecture inconfortable. Une idée claire s’exprime clairement.

110

Traduire automatiquement son courrier électronique dans une langue étrangère.

111

Consulter les sites fédérateurs contre les spams.

112

Ne pas refuser systématiquement les courriers inattendus et passant les filtres recommandés : un premier courrier d’un client ou d’un fournisseur n’est jamais attendu avant qu’il ne soit identifié comme tel.

113

Insérer dans son site des centaines de fausses adresses de courriers électroniques, voire celles des spammeurs.

114

Piéger son site contre les robots.

115

Comment réagir à un spam ?

116

Quand le spam fait rire

117

Porter plainte auprès de Spamcop ou de Network abuse clearinghouse.

118

Décrypter les messages d’erreur reçu en retour de l’expédition d’un mail.

119

Paramètrer le logiciel de messagerie pour obtenir des accusés de réception : l’adresse du véritable destinataire apparait parfois.

120

Identifier un spam : souvent un courrier électronique au ton amical et personnel d’un inconnu.

Exemple

121

Identifier un spam : souvent un courrier électronique en anglais.

Exemple

122

Identifier un spam : souvent un courrier électronique adressé à plusieurs destinataires en copie.

123

Identifier un spam : souvent un courrier électronique proposant de se connecter sur un site.

124

Identifier un spam : souvent un courrier électronique précisant dans les premières lignes qu’il ne s’agit pas d’un spam…

Exemple.

125

S’inscrire dans la liste e-robinson.

126

Comprendre l’opt in et l’opt out.

127

Connaître l’avis de la Commission Nationale Informatique et Libertés.

128

Ne pas cliquer sur les bannières publicitaires des sites : la survoler avec la souris. Il est parfois possible de lire l’adresse du site : la recopier et aller directement sur le site. Cela évite d’être pisté. Un clic communique des informations… dont parfois l’adresse électronique.

129

N’ouvrir que les courriers électroniques identifiables par le sujet/objet réellement intéressant avec l’activité. Pourquoi ouvrir le courrier proposant en anglais de devenir millionnaire ?

130

Penser à utiliser des smileys 🙂

1 2

131

Lors de la saisie de l’adresse de courrier électronique dans un site (par exemple pour l’abonnement à une liste de diffusion), vérifier l’adresse afin de ne pas abonner quelqu’un d’autre…

132

Cacher un message dans un spam…

133

Dossier e-mail marketing.

134

Penser à corriger les adresses de reroutage des courriers. S’il s’agit d’une adresse provisoire abandonnée, l’erreur provoquée est sans importance. Par contre, s’il s’agit d’une adresse communiquée à des correspondants habituels, les erreurs en retour provoquent des courriers inutiles.

135

Consulter les sites spécialisés actifs. Un site actif est un site régulièrement mis à jour ou qui répond au courrier électronique.

Dossier “spam“.

136

L’explosion du spam met en péril l’e-mail marketing.

137

E-mails envahisseurs : comment lutter ?

138

La CNIL a annoncé une action d’envergure concernant la pratique du spamming.
Une boîte aux lettres électronique spam@cnil.fr est ouverte. Lespersonnes sont invitées à transférer vers cette “boîte à spam” les mails non sollicités qu’elles reçoivent. Ainsi, la CNIL pourra-t-elle mesurer le phénomène du spamming en France et identifier les émetteurs de tels messages.

 

 

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Tour de France

L’API-PL, observatoire national de l’environnement internet, s’est donné pour mission de faciliter l’utilisation d’internet par les professions libérales en diffusant simplement l’information.

Après avoir mis en ligne le premier site portail des professions libérales, il a été décidé d’aller à la rencontre des professionnels dans les Régions et les Villes afin de témoigner par l’exemple.

TOUR DE FRANCE
DES PROFESSIONS LIBERALESparrainé par
l’Association des Régions de France

et l’Association des Maires des Grandes Villes

Le calendrier mentionne les 13 étapes.

Conférence de Presse de présentation : Conseil Régional Midi-Pyrénées, le 20 mars 2000.

Réception pour le lancement du tour de France des professions libérales et du Concours des Meilleurs Sites Libéraux.

Capitole, le 24 mars 2000.

Un Colloque de synthèse s’est tenu au Sénat, le 21 Novembre 2000, de 14 h à 18 h.

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Rapport 2002

Introduction

Ce Rapport est avant tout pragmatique, à l’image des professionnels libéraux et des personnalités qualifiées rencontrées lors du deuxième tour de France organisé par l’Observatoire API-PL du 28 mars au 6 mai 2002.

Cette initiative a été placée sous le Haut patronage de Monsieur le Président de la République, parrainée pour la seconde fois par le président de l’Association des Régions de France et désormais par le Premier ministre, le Ministre délégué à l’Industrie, aux PME, au Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation.

Merci à ceux qui ont contribué directement ou indirectement, selon leur disponibilité et leur intérêt, à cette initiative.

Il ne s’agit pas de communiquer ici un message institutionnel de tel Ordre ou telle Association mais bien la réalité du terrain.

Depuis sa création, en 1999, l’Observatoire a multiplié les rencontres régionales avec les professionnels pour connaître la situation réelle, au-délà des communications des associations et des entreprises.

Ce Rapport a donc été sous-titré “Idées reçues et données” afin que sa lecture soit aussi dynamique que possible. Il pourra être développé : l’Observatoire confirme ainsi sa compétence et sa méthode de travail.

Il s’agit bien de favoriser la connaissance d’une communauté professionnelle pour que les relations se développent avec les entreprises et les administrations.


Tous les éléments (technologiques, réglementaires et humains) permettant aux professionnels libéraux d’utiliser internet et de développer leurs services existent et sont accessibles. Malheureusement, ces éléments ne sont pas réunis.

La situation décevante s’explique par le manque de communication et de connaissance des véritables besoins des usagers : les professionnels du terrain et leurs clients. Il est également reproché les ambitions des associations professionnelles et des entreprises souhaitant être prédominantes dans ce marché de prescripteurs.

Les professionnels libéraux n’utilisent pas encore internet comme ils le devraient, comme ils le souhaiteraient.

Vingt recommandations ont pu être mises en évidence : autant de suggestions pour répondre aux attentes, besoins et expériences évoqués.


Toulouse, Paris, Poitiers, Octobre 2002.

Thierry BOUCHARD,
Président

Dr Philippe CHARTIER,
Vice-président à l’action solidaire

Me Lionel REVELLO,
Vice-président à l’action européenne

Me Jean-Paul RAVALEC,
Secrétaire général

Recommandations

Internet est désormais indissociable de l’activité économique, quelle que soit la taille et l’activité de l’entreprise. De nouveaux métiers apparaissent, de nouveaux risques, de nouvelles méthodes. Il est nécessaire d’accorder un cadre sûr pour que les professionnels et leurs clients – que ce soit des particuliers, des entreprises ou des administrations – leur maintiennent leur confiance dans leur rôle de conseil.

 

1 Il est recommandé d’intégrer la considération d’internet dès la première rédaction du code déontologique des nouvelles professions et d’inciter les professions non-réglementées à se doter d’une charte.
2 Il est recommandé de détecter les professionnels qui n’ont jamais travaillé sans internet pour qu’ils témoignent de leurs méthodes sans préjugés et filtres des anciens codes déontologiques.
3 Il est recommandé d’associer les nouveaux métiers et les entrepreneurs libéraux aux formations des Ecoles professionnelles et “de l’internet” afin qu’ils apportent des expériences concrètes.
4 Il est recommandé de reconnaître l’utilisation d’internet par un professionnel libéral comme une compétence au même titre qu’une spécialité de son activité.
5 Il est recommandé de repenser la formation à l’internet en l’associant aux stages professionnels obligatoires, afin d’augmenter les apports réciproques de compétences des plus jeunes et des plus anciens.
6 Il est recommandé de rendre la formation à l’internet obligatoire en en confiant la gestion à des organismes indépendants des priorités de financement des associations.
7 Il est recommandé de chercher des alternatives au financement du matériel informatique tenant compte des obligations déontologiques et des performances techniques nécessaires à l’exercice de la profession.
8 Il est recommandé de contribuer au financement de l’investissement en particulier pour les investissements obligatoires et/ou certifiant la sécurité et la déontologie.
9 Il est recommandé d’associer les professionnels libéraux à la lutte contre la cybercriminalité, en particulier grâce à leur rôle de prescripteur dans le milieu économique et à cause de la nature confidentielle des données dont ils sont les gardiens.
10 Il est recommandé de fédérer les grandes actions sécurité et en particulier les actions de l’Etat en associant les acteurs de l’internet au Conseil de la sécurité intérieure.
11 Il est recommandé d’assurer la compatibilité technique des solutions d’authentification et de certification en la confiant à une autorité de tutelle indépendante des entreprises et des associations.
12 Il est recommandé de rendre obligatoire une assurance pour les prestataires et développeurs informatiques sur le modèle de l’assurance professionnelle des professions libérales.
13 Il est recommandé d’établir un label pour les actions commerciales par courrier électronique afin de lutter contre les courriers promotionnels non-désirés (“spams”) et de responsabiliser les intermédiaires.
14 Il est recommandé d’utiliser des logiciels libres et du domaine public et de ne pas obliger à l’utilisation de logiciels commerciaux lors de mise à disposition de fichiers sur internet.
15 Il est recommandé d’intégrer les professions libérales aux enquêtes statistiques afin de mieux les connaître.
16 Il est recommandé de considérer les professionnels libéraux comme de véritables chefs d’entreprise, des entrepreneurs libéraux et de faciliter leur accès aux mêmes aides que les entreprises traditionnelles.
17 Il est recommandé d’associer les professions libérales à l’esprit de création d’entreprises. Les professionnels du chiffre et du droit sont largement impliqués dans l’accompagnement des créateurs et peuvent contribuer à leur motivation et simplifier leurs démarches par des prestations en ligne.
18 Il est recommandé de développer une formation au marketing libéral qui tiendrait compte des contraintes déontologiques.
19 Il est recommandé de valoriser les expériences des professionnels libéraux dans le cadre des réflexions concernant le travail à domicile et le télétravail.
20 Il est recommandé d’associer largement les professionnels libéraux aux travaux de préparation du Sommet mondial pour la Société de l’information, en réponse au souhait de l’Organisation des Nations Unies d’ouvrir les contributions au secteur privé et à la société civile.
Organisation des Idées reçues et données :
Le constat : internet n’est pas une priorité

Internet au point mort : quelques freins communs

Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprise

L’organisation et les méthodes de travail doivent évoluer

Les relations extérieures des professions libérales : regrets

Communiquer avec internet : possible sous conditions

Se former et s’ouvrir aux enjeux de l’internet

La sécurité : une crainte fondée et entretenue

L’incitation par l’exemple

Cahier de doléances : attentes et besoins de la base

Le constat : internet n’est pas une priorité.

– Les professionnels libéraux sont avant tout des praticiens.
Ils exercent un métier et toute activité annexe sera effectuée au détriment de celui-ci.

– Les entrepreneurs libéraux exercent des professions réglementées ou non-réglementées.
La problématique de l’utilisation de l’internet sera donc différente, la principale différence étant l’autorisation à effectuer de la publicité et du démarchage commerciale.

– Les professionnels libéraux sont individualistes voire parfois égo-centriques.
Ce sont tous des cas particuliers sensibles à l’âge, à la formation, à la situation géographique, aux collaborateurs, à la clientèle… autant de points de différenciation et de divergence entre eux.

– Les professionnels libéraux sont contre ce qui est imposé.
Que ce soit des règles ou des lois, des équipements ou des logiciels, des confrères ou des prestataires, ils manifestent la plus grande réserve si ce n’est une contestation de principe.

– Les structures intermédiaires n’ont qu’un rôle d’information et ne sont pas coercitives.
Les professionnels libéraux sont très/trop sollicités par les associations et n’ont pas une bonne compréhension de leurs actions parfois concurrentes si ce n’est contradictoires.

– Toutes les professions libérales n’ont pas le même type de clientèle : particuliers, entreprises, administrations, collectivités locales et autres professions libérales.
Les professionnels libéraux – qu’il convient donc de nommer des “entrepreneurs libéraux” – sont donc mal connus de leurs partenaires et souvent des administrations. Tous ne sont pas organisés en associations ordinales et ne sont pas pris en compte dans les sondages et autres enquêtes statistiques.

– Les professionnels libéraux pourraient être des médiateurs en complexité, selon l’expression utilisée par M. Jean-Pierre RAFFARIN lors du colloque de l’Observatoire API-PL en 2000.
Ils sont en effet intermédiaires et prescripteurs et touchent l’ensemble de l’activité économique des entreprises et des particuliers.

– La plupart des professionnels libéraux regrette le manque d’intérêt de leurs associations professionnelles et de la prise en compte de leurs réels besoins et attentes.
Ce regret est motivé par un manque de communication précise, simple et réciproque.

– Les professionnels libéraux les plus jeunes regrettent que leurs confrères ayant les activités les plus importantes et des engagements associatifs soient “vieillissants” (selon le terme généralement utilisé) et ne se sentent pas concernés par l’internet.
Les présidents nationaux, régionaux et départementaux des associations professionnelles sont en effet des personnalités reconnues mais parfois déconnectées de l’actualité du terrain.

– Les codes et chartes déontologiques inadaptés dans leur écriture d’origine sont toujours trop formels pour suivre l’évolution rapide des techniques et des besoins exprimés par la clientèle.
Les professionnels libéraux sont parfois limités dans leurs actions de simple réponse aux questions de leurs clients concernant leur profession en général ou d’un dossier en particulier.

– Il existe un subtil distinguo entre la publicité, la promotion et la “nécessaire information du public”.
Selon l’originalité et la capacité inventive du professionnel libéral, la limite de communication sera interprétée et détournée.

– Internet n’est pas de l’informatique.
Il y a une confusion à corriger : internet est souvent rejeté parce que lié à la mauvaise et ancienne image de l’ordinateur (coût, panne, difficulté à utiliser les logiciels…). Les nouveaux matériels, logiciels et services doivent corriger cette confusion.

– Internet n’est qu’un outil.
Certes sans comparaison, fabuleux, exceptionnel… mais ce n’est qu’un outil au même titre que fût le telex et le télécopieur. Il s’agit donc d’un moyen et non d’une fin.

– Internet permet de faire connaître la profession.
La facilité de communication de l’internet permet la recherche et la diffusion d’information et le contact facilité, bases de la curiosité. Les professions libérales sont généralement mal connues dans leur fonctionnement et leurs métiers. Les clients posent des questions et les professionnels libéraux, à titre individuel, souhaitent apporter des réponses.

– Certains professionnels libéraux s’en remettent à leur ordre et à la déontologie, d’autres interprètent les textes.
SEO est source de conflit car certains confrères utilisent ce vecteur de communication pour du démarchage illicite de (leur) clientèle.

– Les volontés individuelles sont souvent bridées par les structures.
Non seulement les règles déontologiques mais également les priorités ou centres d’intérêt des responsables des structures vont à l’encontre des bonnes volontés et des énergies.

– Certains professionnels libéraux regrettent que la promotion de leur profession soit parfois l’apanage exclusif de l’ordre.
Ils ne peuvent ainsi répondre directement aux questions de leurs clients ou alors en se mettant en situation conflictuelle avec l’ordre.

– Certaines associations professionnelles regrettent que de nombreux professionnels libéraux n’ont pas intégré cette culture de l’internet.

Il faut aujourd’hui les convaincre et les former. Le choix des méthodes est important car il ne s’agit pas d’imposer ni de former à l’informatique. Ce qui est pourtant généralement l’erreur commise.

– Les professionnels libéraux en charge des technologies de l’information dans les structures départementales et régionales éprouvent souvent un sentiment d’échec.
Les objectifs et les moyens ne correspondent en effet pas à la mission confiée.

– De nombreux professionnels libéraux ne connaissent pas leurs droits et devoirs déontologiques.
Par manque de curiosité, d’intérêt ou par facilité, ils exercent leur métier par routine. De très nombreux professionnels rencontrés ignorent les travaux de leurs ordres concernant internet et l’évolution conséquente de leurs textes déontologiques.

– Un texte réglementaire n’a un intérêt que s’il présente également des sanctions.
Les codes et chartes déontologiques listent les recommandations et les interdictions sans présenter de conséquences en cas de non-respect. Les professionnels les plus respectueux regrettent donc que leurs confrères les moins respectueux ne connaissent pas les sanctions encourues et ne soient pas sanctionnés d’une manière préalablement connue.

– Les relations de confiance et de conseil des professionnels libéraux sont basées sur l’intuitu personae.
Le contact humain demeure à la base des métiers et une priorité de toutes les professions. Internet ne peut se substituer à cette relation mais peut suppléer à l’incapacité de multiplier les rencontres lorsque la confiance est accordée.

– Les professionnels libéraux sont des consommateurs avertis.
Ils sont à la fois “chefs d’entreprise” et “particuliers”, consommateurs à titre personnel ou pour leurs clients. Les arguments légaux et commerciaux les incitant à utiliser internet ne prennent pas toujours en compte leur situation socio-professionnelle originale.

– Les professionnels libéraux exercent des métiers de conseil et sont donc ouverts aux conseils.
Dans la mesure où ceux-ci n’entrent pas en contradiction avec leurs convictions. Les conseils doivent être présentés avec diplomatie car ceux venant de leurs pairs sont parfois malvenus/mal perçus et ceux venant de non-professionnels sont parfois rejetés car exprimés par des personnes soupçonnées de ne pas connaître la profession.

– Les professionnels libéraux recherchent des alternatives et tendent à faire des choix éclairés.
La décision finale doit leur appartenir et correspondre à leur “intime conviction”.

– Le travail de sensibilisation à l’internet est long et délicat car il s’ancre sur l’évolution des mentalités des collaborateurs, des clients et des autres professions.
Il est nécessaire d’avoir une approche par enjeux économiques concurrentiels. Certaines professions sont protégées pour l’exercice économique de leur activité et ne sont pas confrontées aux lois de la concurrence. L’arrivée de l’internet correspond alors au changement de génération.

– Certains professionnels libéraux n’ont jamais travaillé sans internet.
Les plus jeunes diplômés sont naturellement plus ouverts et présentent des opportunités en terme d’innovation et de réflexion. Encore faut-il qu’ils aient été sensibilisés à l’internet au cours de leur formation professionnelle et qu’ils n’entrent pas en conflit direct avec leurs confrères installés.

Internet au point mort : quelques freins communs.


– Les freins sont d’ordre culturel.
Il ne s’agit ni d’une limite déontologique (les codes évoluent), ni d’une contrainte financière (les coûts tendent à diminuer), mais bien d’une volonté : la routine de certains professionnels libéraux et de leurs collaborateurs qui n’ont pas toujours l’occasion de se remettre en question ou d’être confrontés à la concurrence locale, nationale et internationale.

– Les sites connus par certains professionnels sont des contre-exemples les décourageant.
La profusion des sites ainsi que la quasi-inutilité des sites passifs (sans mise à jour régulière) nuisent à la visibilité de la bonne information pouvant démontrer l’intérêt de la rechercher et de la diffuser.

– Les professionnels libéraux expriment leur crainte d’être submergés par le flot d’informations parasites.
Il s’agit en fait de la crainte des “spams”, de la tentation de s’abonner à des publications en ligne, à la profusion des sites. Toutes ces informations, justes ou erronées, prennent du temps pour leur interprétation.

– Les clients des professionnels libéraux ne sont pas tous équipés.
Il est en effet nécessaire de démontrer l’intérêt économique pour le professionnel libéral qui est intéressé par le développement de son chiffre d’affaires. Ses clients doivent donc être aussi équipés et utiliser réellement internet ainsi que dans leurs relations avec eux.

– De nombreux professionnels libéraux prétextent un manque de temps et non pas un manque de connaissance pour justifier leur désintérêt de l’internet.
Fausse pudeur ou réel dilemne de l’entrepreneur libéral et individuel, il est clair que le professionnel manque de temps pour parfaire ses connaissances.

– L’ordinateur est souvent l’outil de la secrétaire.
Les professionnels libéraux ne pratiquent donc pas directement et personnellement l’internet : ils ne sont donc pas en prise directe avec sa réalité et son intérêt.

– Les professionnels libéraux ne sont ni des informaticiens ni des techniciens.
Ils n’ont pas toujours confiance dans les prestataires et les offres commerciales car ils redoutent d’être abusés par manque de connaissance. Ils sont en effet classés dans la catégorie socio-professionnelle la plus sollicitée par des offres publicitaires plus ou moins adaptées à leurs besoins si ce n’est à leur capacité financière d’investissement.

– Les professionnels libéraux connaissent la notion et le prix du conseil.
C’est la base de leur métier. Ils sont donc sensibles à l’argumentation mais craignent d’être abusés.

– Les professionnels libéraux sont capables d’accorder leur confiance.
Les fournisseurs doivent alors exercer en plein leur rôle de conseil et d’expert dans leurs domaines et non pas être uniquement des vendeurs.

– Les professionnels libéraux recherchent des alternatives et rejettent les situations de monopole.
Ils apprécient la nécessaire concurrence des prestataires et notamment des fournisseurs d’accès à l’internet. Néanmoins, dans la pratique, leurs critiques et leurs griefs ne sont pas suivis d’effet et eux-mêmes ne mettent pas en application la logique qu’ils tendent à démontrer lors des réunions publiques ou privées.

– Les professionnels libéraux regrettent le temps à consacrer à la mise en place de l’internet.
Que ce soit pour eux-mêmes ou pour leur personnel, ils doivent gérer le temps de la formation, de l’utilisation, de la correction des erreurs et des pannes, et parfois de la mauvaise volonté.

– Certains professionnels libéraux s’épuisent face à l’inertie de leur association ou de leurs confrères.
Plus rapides ou plus ouverts, par curiosité ou nécessité, ils utilisent plus volontiers internet et sont confrontés à la “paresse” (le mot revient régulièrement) de leurs interlocuteurs.

– Certains professionnels libéraux sont confrontés à la notion de compétence territoriale.
Ils ne sont donc pas en situation concurrentielle mais monopolistique et estiment qu’ils sont incontournables. Ils ne sont donc pas ouverts aux enjeux de l’internet en terme d’image et de service à la clientèle.

 

Retour table de l’organisation des Idées reçues et données


Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprise.


– Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprises, des entrepreneurs libéraux et ont également pour objectif de rentabiliser leurs activités.
Internet doit y contribuer. Pour gagner de l’argent, il est nécessaire d’exercer plus (plus de nouvelles prestations avec d’anciens clients, gain de nouveaux clients) ou de dépenser moins (économie, partage et optimisation des frais).

– Les professionnels libéraux s’interrogent sur la capacité/volonté de leurs clients à payer des services nouveaux à valeur ajoutée justifiée par l’utilisation de l’internet.
Internet est associé à l’idée de la gratuité. Le professionnel doit réellement faire la démonstration de l’intérêt afin de justifier une prestation payante qui, souvent, serait gratuite sans internet.

– Les clients sont prêts à payer de nouveaux services sous conditions.
Internet n’est qu’un outil qui doit faciliter la relation entre le professionnel et son client : l’intérêt est donc réciproque car il permet aux deux de réduire des coûts.

– Les professionnels libéraux distinguent les prestations en fonction du type de clientèle : réguliers ou occasionnels, particuliers, entreprises ou administrations.
La nature de la relation et le service pouvant être apporté par internet sont dont différents. Certaines professions autorisent ainsi l’utilisation de l’internet pour des clients réguliers. De même, les prestations en ligne demandées par certains clients se limitent au simple transfert de documents.

– Rares sont les professionnels libéraux qui constatent une modification de leur chiffre d’affaires.
Internet apporte une notoriété ou une visibilité et est un outil pour rechercher des informations.

– Pour de nombreux professionnels libéraux, internet n’est qu’un miroir aux alouettes.
Internet n’est qu’un moyen et non pas une fin sauf pour des activités très précises pouvant être assimilées à des centres de profit, sans pour autant assurer tous les revenus d’une activité traditionnelle.

– L’utilisation de l’internet n’a pas d’incidence clientèle si ce n’est certains clients sensibles à la possibilité de l’utiliser.
Les professionnels libéraux peuvent alors transformer cet intérêt en fidélisant la clientèle et en lui proposant de nouveaux services. L’incidence sera donc progressive mais n’est généralement pas constaté dans des délais brefs.

 

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L’Observatoire national de l’environnement internet des professions libérales (API-PL) contribue à la préparation du Sommet mondial pour la société de l’information à l’UNESCO le 15 juillet

Les professionnels libéraux concernés par la représentation dans la société civile et par les nouvelles technologies sont invités pour une contribution générique mais sous signatures individuelles :

Quelle est la place des professions libérales dans la société civile ? Comment peuvent-elles contribuer au Sommet mondial ? http://www.apipl.org/calendrier.html#Auditions0703

Préparation du Sommet mondial pour la Société de l’Information à l’UNESCO, du 15 au 18 juillet :
http://www.itu.int/wsis/preparatory/prepcom/intersessional/index-fr.html

Session d’auditions de professionnels libéraux : le mardi 15 juillet, de 15 h à 18 h, salle numéro 9, à l’UNESCO. Inscription obligatoire. Les dates (15-18 juillet) sont celles choisies officiellement par les organisateurs : l’Observatoire se devait de contribuer dans cette même période et dans le même lieu, malgré les congés d’été.

Aussi l’Observatoire propose-t-il également de contribuer à distance par courrier électronique : apipl@apipl.org

Pour mémoire :

L’Observatoire contribue et est accrédité depuis PrepCom1 (voir http://www.geneva2003.org/home/events/documents/ws1.htm) et à la réunion Pan Europe à Bucarest (http://www.apipl.org/calendrier20022.html#Bucarest711).

Pascal Beder, greffier associé du Tribunal de Commerce de Paris, prend la présidence de la commission ” création d’entreprise ” de l’Observatoire national API-PL

L’Obsevatoire API-PL (Association pour la Promotion d’Internet auprès des Professions Libérales), fait appel à Pascal Beder, greffier associé du Tribunal de Commerce de Paris pour prendre la direction de la commission ” création d’entreprise ” chargée de conduire les différentes réflexions autour de ce sujet.

Le parcours professionnel de Pascal Beder semblait tout tracé pour le mener à cette nouvelle mission. A 43 ans, ce ” multi-diplômé ” (maîtrise de droit, diplôme des arts et métiers, Ecole Nationale des Greffes, diplôme d’étude supérieure en technique d’organisation et informatique) a réalisé un parcours sans faute.

Après avoir été successivement en poste en qualité de greffier en Chef au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Créteil (86-89), il intègre la Cour de Cassation en tant que greffier en chef (89-91) puis le cabinet du Garde des Sceaux de la Chancellerie au poste de chef de service. Suite à une mission auprès du Tribunal de Commerce de Paris, il rejoint ce dernier en qualité de greffier associé en 1993. Une fonction qu’il continu d’exercer avec succès et détermination.

Homme de réflexion, il préside parallèlement deux associations : Digigreffe (depuis décembre 2000) et l’Association Syndicale de Greffiers de Commerce de France (de 1998 à 2001) dont il est aujourd’hui le Président honoraire et membre actif.

Passionné par le droit de l’entreprise, il publie également une série d’essais de législation comparative autour du droit des sociétés.

” Je suis honoré que Thierry Bouchard, président de l’Observatoire API-PL m’ait confié la direction de cette commission. Je m’intéresse depuis de nombreuses années à la création d’entreprise et depuis 3 ans aux vastes enjeux de l’Economie Numérique. . Par ailleurs, je suis convaincu des atouts de l’Internet qui touche désormais l’ensemble des professions libérales. En concertation avec celles-ci, nous tenterons de répondre à leurs interrogations et nous les aiderons à mener à bien leurs projets. ” déclare Pascal Beder.

A propos de l’Observatoire national API-PL :

Association fondée en 1999, l’Observatoire API-PL s’est fixé pour objet de faciliter et d’encourager la promotion et l’accès à Internet des Professionnels Libéraux. A ce titre l’observatoire organisé en 6 commissions (Sécurité, Ethique, Formation, Francophonie, Collectivités Locales…) et 8 délégations régionales, mène des actions de terrain grâce à l’engagement actif d’une grande partie de ses correspondants et l’appui des acteurs économiques et politiques, toutes formations confondues. Une convention de partenariat a notamment été signée avec l’Agence Pour la Création d’Entreprises en 2002 : les professionnels libéraux du chiffre (experts-comptables, commissaires au comptes…) et du droit (avocats, greffiers des tribunaux de commerces…) sont au cœur du processus de la création. Livres blancs, campagnes de sensibilisation, études propectives, concours, figurent en bonne place dans les actions de l’API-PL au quotidien qui a remis un Rapport au Premier ministre en octobre 2002. A consulter sur http://www.apipl.org/tdf/tdf2002/Rapport2002.html

A propos du greffe de Tribunal de commerce de Paris :

Le greffe est une société civile professionnelle de 265 salariés dirigée par trois greffiers associés officiers publics et ministériels nommés par le Garde des Sceaux. Il assure une double mission juridique et judiciaire. Structure responsable de l’assistance du Président et des Juges du Tribunal de commerce, le greffe gère l’ensemble des registres des entreprises, notamment le Registre du Commerce des Sociétés qui contient à Paris intra-muros 298 000 entreprises en activité. Tous dossiers confondus, le greffe de Paris a traité en 2002 143 000 formalités légales et 102 000 décisions de justice, et a enregistré 90 000 inscriptions de privilèges. Il a aussi traité des dossiers de prévention de difficulté de 1500 entreprises.

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Interviews

Claudie HAIGNERE

ministre délégué à la recherche et aux nouvelles technologies

Une ministre dans l’espace… numérique.
Claudie Haigneré et Thierry Bouchard, directeur de la rédaction Internet Libéral, avril 2003.

Je suis heureuse de m’exprimer dans votre revue l’Internet Libéral à l’occasion de la Semaine Européenne des Technologies de l’Information, placé sous mon patronage, et qui se déroule du 1er au 3 avril 2003.

Q : Madame la Ministre, vous êtes en charge des nouvelles technologies et marraine de la Fête de l’Internet qui vient de s’achever. Pouvez-vous nous indiquer ce que vous en retirez ?

Sur le thème ” Pourquoi pas nous ! “, avec un point d’exclamation, nous avons voulu attirer ceux qui n’ont pas accès à Internet, ceux qui n’en ont pas le réflexe.

Au cours de cette Fête, un coup d’accélérateur est donné cette année à l’opération ” Internéthon ” de l’AFNET, permettant de recycler, vers des associations éducatives et d’insertion, des ordinateurs non utilisés dans les administrations et les entreprises; cette opération dépasse le temps de la fête de l’Internet.

Nous avons monté à la Cité des Sciences et de l’Industrie un ” e-Village ” et j’y ai participé à un ” cyber-colloque ” avec le Cantal et la Haute-Saône, destiné à montrer comment l’Internet satellitaire peut contribuer au désenclavement numérique des territoires.

Enfin, la fête de l’Internet, ce sont 1200 opérations montées dans nos régions, sur la semaine ou le week-end, par des associations, souvent bénévoles, avec l’appui de collectivités locales, d’entreprises !

Et notre action continue, évidemment bien au-delà de la Fête de l’Internet.

 

Q : Huit mois se sont écoulés depuis la présentation du plan de l’action gouvernementale RESO 2007. Est-ce trop tôt pour faire un premier état des lieux ?

La politique des nouvelles technologies de l’information et de la communication, que j’ai l’honneur de coordonner au sein du Gouvernement, comporte trois axes complémentaires :

– Une action sur l’offre, pour reprendre l’expression de J.P. Raffarin dans le plan RE/SO 2007, c’est à dire sur l’équipement et l’accès Internet.

– Une action législative, qui consiste principalement en la transposition de directives européennes existantes.

– Une action de pédagogie et d’incitation vis-à-vis de l’ensemble de nos concitoyens, consistant à promouvoir les usages de l’Internet pour tous.

Concernant le premier point, l’équipement et l’accès Internet, le chantier a énormément bougé dans les huit derniers mois : baisse des tarifs ADSL à 30 euros/mois, libéralisation totale du Wi-Fi, suppression de la taxe par antenne sur l’Internet satellitaire, fonds de soutien de 8 millions d’euros décidés par le Comité interministériel d’aménagement du territoire (CIADT) pour les technologies alternatives, possibilité pour les collectivités locales d’être opérateurs de télécommunications, mobilisation des crédits FEDER sur ces projets de réseaux des collectivités locales.

Le paysage s’est transformé, nous devons continuer l’action pour expliquer et faire connaître nos décisions auprès des acteurs concernés.

Nous devons aussi poursuivre la libéralisation sur certains points : je cite les CPL (Courants Porteurs en Ligne) qui permettent, à partir d’un point d’accès Internet dans un bâtiment, de répartir l’accès via les câbles électriques existants sans nouveau câblage ; ils sont déjà opérationnels, dans des lycées, des hôpitaux.

 

Q : Et quel programme sur les huit mois à venir jusqu’à fin 2003 ?

Le deuxième point fait l’objet d’un travail législatif en cours (Loi sur la Confiance dans l’Economie numérique) ou en préparation (Transposition de la directive ” Droits d’auteurs et droits voisins dans la Société de l’Information ” ; transposition des quatre directives ” Paquets Télécoms “). Je n’y reviendrai pas ici.

Le troisième point, à savoir la promotion des usages de l’Internet pour tous, sera l’axe principal de notre action sur l’année ; c’est une action de pédagogie et d’incitation qui me paraît indispensable vis-à-vis de nos concitoyens pour une appropriation des nouvelles technologies.

La Fête de l’Internet nous a d’ailleurs donné l’occasion d’illustrer certains des usages de l’Internet.

Mais au-delà de cette semaine de l’Internet qui permet de lancer l’action, c’est une action sur la demande- pour reprendre les termes du plan RESO 2007- que je vais mener tout au long de l’année.

Nous comptons réunir prochainement un Comité Interministériel pour la Société de l’Information où plusieurs mesures en faveur de l’appropriation par le grand public seront annoncées : soutien à des associations nationales de diffusion des usages, déclinaison suivant un certain nombre de thèmes, Internet et Famille, Internet outil d’insertion sociale.

Dans ce chantier grand public, je retrouve des points communs avec la thématique ” science et société ” que je porte : comment donner à nos concitoyens confiance dans la science, dans les technologies ?

Les applications dans le domaine de la santé montrent à nos concitoyens le rôle parfois vital des nouvelles technologies et d’Internet : la télémédecine, la technologie au service du handicap seront des axes importants de la ligne budgétaire ” usages ” que j’ai annoncée en janvier.

Je sais que parmi vos lecteurs professions libérales, il y a de nombreux médecins, souvent utilisateurs de nouvelles technologies, et ils sont conscients de ces problématiques liées à la santé.

Q : A ce propos, comment voyez-vous l’implication des professions libérales dans les nouvelles technologies ?

Je crois que le milieu des professions libérales est déjà grand utilisateur de nouvelles technologies et potentiellement beaucoup plus grand encore, compte tenu du gisement qu’il représente.

Les personnes qui exercent une profession libérale sont souvent pressées par le temps, elles savent ce que représente le temps dans leurs revenus. Les nouvelles technologies leur permettent un gain de temps, que ce soit par l’Internet, que ce soit les assistants personnels, le téléphone mobile.

On pense spontanément à des avocats, qui ont besoin d’aller consulter dans des bases de données distantes des points juridiques essentiels. On pense- de nouveau, mais c’est le médecin qui parle- au médecin avec le RSS, ou avec ses rendez-vous sur son agenda personnel, ou au réseau de télémédecine qui le relie pour certaines consultations à heure fixe avec le CHU local sur des cas difficiles.

Les professions libérales sont aussi des vecteurs des nouvelles technologies dans la population, puisqu’ils sont bien souvent en contact plus que d’autres professions avec nos concitoyens : ils participent par l’exemple à cette œuvre de pédagogie que je mentionnais.

Mais l’ensemble du secteur des professions libérales reste un gisement important, et est concerné comme tous par une appropriation des nouvelles technologies. Votre journal, et votre association, y contribuent par l’écho qu’ils donnent à leur usage.

Edouard de LAMAZE

ancien délégué interministériel aux professions libérales

Edouard de Lamaze et Thierry Bouchard, directeur de la rédaction Internet Libéral, avril 2003.

Vous avez récemment publié un recueil de propos “Cinq années au service des professions libérales” (1) et consacré un chapitre à la nécessité de “préparer les libéraux à la concurrence internationale”.

Vous évoquez internet…

Les nouvelles technologies constituent effectivement une base de développement. Elles modifient le comportement des professionnels, en créant de nouveaux liens et une interactivité entre le professionnel et son client ainsi d’ailleurs qu’entre professionnels. A l’époque, le client se rendait au cabinet de son conseil en ignorant tout. Désormais, les nouvelles technologies permettent aux clients de converser avec les professionnels. Cela change toute la perspective. C’est une évidence en médecine. Grâce à l’Internet, le patient s’est déjà longuement informé sur son problème, et gagne du temps en consultation. Il peut se limiter à des questions spécifiques, un diagnostic particulier. La démarche est bien différente.

La concurrence passe par l’internet ?

Oui, il faut les armer, mais aussi les pousser à s’ouvrir, sans engendrer de chapelles, encore moins de résistances ou de forteresses. J’imagine que certains sont par trop éloignées des réalités quotidiennes. Nous devons conserver la tête froide, et ne jamais perdre de vue le professionnel qui revendique, au quotidien, certaines mesures spécifiques d’aide à la création d’entreprise, à la collaboration ou autres. Mais ces professionnels doivent réaliser qu’ils profiteront aussi de ces grandes idées. La certification, ainsi que la recherche de qualité sont des exigences croissantes de leurs clients.

Les professionnels libéraux sont des chefs d’entreprise, comme les autres. Internet touche l’ensemble de l’économie.

La révolution mondiale dans la communication que constitue internet n’a pas épargné l’ensemble de professions libérales. Après le fax, l’e-mail est devenu l’un des éléments principaux des échanges. Sa rapidité mais aussi ses possibilités de reproduction à distance, sans limite, en ont fait un instrument de commerce inégalable. Encore faut-il que des règles soient établies pour éviter les fraudes et assurer la sécurité des transactions.

Le courrier électronique est en effet la première fonctionnalité de l’internet utilisée par les libéraux…

Si la correspondance par messagerie électronique est utilisable et utilisée dans tous les domaines, les règles sont différentes lorsque les professionnels sont astreints à un secret professionnel absolu ou relatif. Il est évident que la correspondance entre médecins, au sujet d’un malade, doit être protégée comme doit l’être celle de l’avocat et de son client, mais à un degré moindre celle de l’architecte ou du conseil-paysagiste !

Certaines professions libérales sont réglementées, d’autres non. La capacité à utiliser internet sera donc différente. Qui doit suivre cela ? Prenez en exemple les avocats…

Ce sont les professions, et principalement les professions organisées, qui doivent mettre au point les règles d’utilisation de la messagerie électronique entre les professionnels et celle destinée à leurs clients ou provenant de ceux-ci.

Plus particulièrement, les avocats doivent s’assurer de la sécurité des échanges qu’ils peuvent avoir avec leurs clients mais aussi avec les juridictions. Il est évident que les Juges ne peuvent envisager de recevoir des informations électroniques ou des textes dont ils ne pourraient s’assurer de l’authenticité de leur auteur. C’est, dans ce domaine, en particulier, que doit être définie la “signature électronique” authentifiée par un tiers certificateur qui donne foi, en même temps, à l’intégrité du document transmis et à la personnalité de l’auteur.

Il y a bien une différence entre les différentes professions libérales. Il y a également une disparité entre les cabinets d’avocats, non ?

Tous les cabinets internationaux, tous les cabinets structurés disposent de la correspondance électronique comme on utilisait hier le fax ou naguère le téléphone ou le télex. Mais l’équipement informatique des cabinets et, en particulier, des cabinets d’avocats exerçant individuellement, n’est pas suffisant pour que tous les profesionnels du droit puissent utiliser vraiment ce moyen technologique nouveau de communication. Il en résulte une certaine disparité dans l’exercice des professions.

L’Observatoire présente quelques recommandations concernant le financement des équipements obligatoires en particulier pour ceux concernant la sécurité… Il y a bien un frein déontologique, économique et technique occasionné par le courrier électronique. L’autre usage concerne la recherche d’informations en ligne.

L’absence d’utilisation du courrier électronique n’est pas le seul handicap supporté par les cabinets sous-équipés. En effet, pour tous les professionnels libéraux, le “Net” est devenu, sans contestation, un outil de documentation indispensable. Les accès aux banques de données, dans tous les domaines, permettent une approche immédiate de la documentation la plus récente, la plus complète.

Effectivement… et à nouveau nous sommes confrontés à la nécessité d’adapter la “technique” à la “déontologie”. Notre Rapport met en évidence ce problème d’inadaptation.

Les avantages techniques ne vont pas sans une exigence éthique pour tous les professionnels et, en outre, déontologique dans toutes les professions exigeant des règles particulières.

Si des tiers certificateurs peuvent apporter la garantie de l’intégrité du document et de son origine, il faut concevoir en matière de documentation un partage de la connaissance et du savoir qui doit permettre de donner, à tous, les mêmes chances de réussite.

Ces éléments complémentaires doivent guider la réflexion des autorités professionnelles dans leur étude sur le développement d’un tel outil dans chaque exercice professionnel.

Et pour les avocats ?

Les avocats, quant à eux, doivent faire face à toutes ces préoccupations. Les Ordres doivent s’assurer le partage de la connaissance entre tous par un accès facilité à des banques de données indépendantes. Ils doivent assurer la sécurité des correspondances entre avocats et entre les avocats et leurs clients. Ils doivent également devenir les tiers certificateurs sans lesquels il ne peut y avoir de transfert entre les avocats et les juridictions.

Vous venez d’évoquer la notion d’indépendance et de certification ainsi que le rôle des Ordres. Dans son Rapport, l’Observatoire regrette la situation décevante, le manque de communication et de connaissance des véritables besoins des usagers. Il est également reproché les ambitions des associations professionnelles et des entreprises souhaitant être prédominantes dans ce marché de prescripteurs. Les professionnels libéraux n’utilisent pas encore internet comme ils le devraient, comme ils le souhaiteraient.

Quelles seraient votre recommandation et votre conclusion ?

Il appartient à ceux qui briguent les suffrages de leurs pairs de se préoccuper de l’ensemble des problèmes que pose le “Net” dans chacune des professions pour que les uns et les autres puissent bénéficier de ces nouvelles technologies sans lesquelles un professionnel libéral ne pourra plus demain survivre.

Renaud DUTREIL

secrétaire d’Etat aux PME, au commerce, à l’artisanat, à la consommation et aux professions libérales

Thierry Bouchard, directeur de la rédaction Internet Libéral, avril 2003,
Me Lionel Revello, vice-président à l’action européenne de l’Observatoire API-PL,
et Renaud Dutreil.

Le secrétariat d’Etat que m’a confié Jean-Pierre RAFFARIN porte dans son nouvel intitulé même l’intérêt du gouvernement pour les Petites et Moyennes Entreprises et les Professions libérales.

D’une manière pratique et concrète, les professionnels libéraux disposent des environnements légaux, déontologiques et techniques leur permettant d’exercer leur rôle de conseil auprès des entreprises. Il appartient à chacun d’eux de se conformer aux règles et usages de leur profession. La sécurité est au cœur même de leurs relations : échange de courriers électroniques, certification, protection contre les attaques…

Des organismes tels que la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, le Forum des droits sur l’internet, l’Observatoire API-PL et même l’Agence Pour la Création d’Entreprises contribuent à informer les professions libérales, les dirigeants des entreprises et leurs créateurs.

Si l’on a pu observer un essoufflement de l’économie dite “nouvelle”, il n’en demeure pas moins que l’internet permet de traiter au mieux les informations lors de leur recherche et de leur transmission, et ce quelle que soit la taille de l’entreprise et quel que ce soit son secteur d’activité.

L’innovation dans les entreprises est une affaire de technologie et de volonté.

Michel ROCARD

ancien Premier ministre, président Afrique Initiatives

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